Les débris orbitaux qui entourent notre planète sont de plus en plus nombreux, ce qui devient un véritable problème de sécurité et écologique. Il existe plus de 20 000 débris, dont 16 000 de plus de 10 cm, à basse altitude susceptible de retomber sur terre à tout moment, sans compter le risque d’impact avec des satellites en activité. La EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) située en Suisse a travaillé sur ce sujet dans le cadre du projet « CleanSpace One », consistant à concevoir un satellite dédié au nettoyage de l’espace.

Ce satellite « nettoyeur de l’espace » fait 30 cm de long et 10 de large. Il sera éjecté près de l’orbite où se trouve le débris ciblé, puis s’approchera de ce débris, à une vitesse de 30 000 km/h, pour s’y accrocher à l’aide de bras automatisés. Une fois accroché, l’ensemble se déplacera vers la terre pour être désintégré dans l’atmosphère.

Le coût de ce projet est de 11 millions de dollars. CleanSpace One devrait être lancé d’ici 3 à 5 ans dans le cadre de sa première mission de nettoyage. L’objectif de cette mission sera de récupérer deux anciens satellites suisses datant de 2009 (le picosatellite Swisscube de 820 grammes et 10 cm de coté) et Tisat lancé en 2010.

La vidéo suivante est une présentation complète du projet CleanSpace One :

Autre vidéo présentant rapidement le principe de CleanSpace One :

A terme, si les missions réussissent, des satellites encore plus aboutis seront développés pour récupérer les plus gros débris. De quoi vous en inspirer pour imaginer des solutions à des problèmes importants sur notre planète ?

  • Site web : www.epfl.ch
  • Contact : http://information.epfl.ch/page-16439-fr.html

Ça vous a plu ? 4.4/5 (27)

Partagez maintenant.

Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les tendances entrepreneuriales, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

2 commentaires
  1. Je comprends pas l’intérêt de dépenser autant d’énergie pour enlever un minuscule débris. Il n’y a pas plus efficace ? Ou du moins, ne vaut il pas mieux attendre une version plus efficace ? Je suis perplexe.

  2. Etant donné le nombre de débris et le coût de ce genre d’opérations (qui ne marche bien sûr que pour les gros débris en l’occurrence), la meilleure solution reste surtout de prévoir une sortie des satellites après leur utilisation. Mais ce genre d’opérations coûte cher, notamment pour ceux en orbite stationnaire (environ 600km de la surface) et où la rapatriement peut être compliqué même s’il est prévu.

Publiez votre avis