Des scientifiques de l’Université de Stanford ont utilisé les yeux terrifiants d’un insecte pour aider dans le développement de cellules solaires avec un matériau photovoltaïque fragile.
Utilisation de matériaux plus résistants
L’énergie solaire est très demandée, car de nombreuses entreprises et de nombreux particuliers cherchent à entreprendre des démarches plus écologiques. Des scientifiques de l’Université de Stanford, aux États-Unis, ont examiné les yeux des insectes pour créer la toute dernière forme de cellules solaires. Ils ont découvert que l’assemblage de petites cellules solaires pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de panneaux photovoltaïques avancés. Dans une nouvelle étude, l’équipe de scientifiques de Stanford a utilisé un design inspiré des insectes pour protéger un matériau photovoltaïque fragile, appelé perovskite, de la détérioration lorsqu’il est exposé à la chaleur, à l’humidité ou au stress mécanique. La plupart des appareils solaires, tels que les panneaux placés sur le toit, utilisent un design plat, mais cette approche ne fonctionne pas bien avec les cellules solaires de la perovskite.
La vidéo qui suit présente ce nouveau concept de panneaux solaires.
Des insectes comme modèles
En utilisant un œil d’insecte comme modèle, les scientifiques ont créé une cellule solaire constituée d’un vaste nid d’abeilles de micro-cellules de perovskite. Chacune des cellules est encapsulée dans un échafaudage hexagonal de seulement 0,02 pouce de largeur. Pour savoir si les cellules pouvaient résister à la chaleur sur les toits, les chercheurs ont exposé des cellules de perovskite encapsulées à des températures de 85 °C et avec 85 % d’humidité relative pendant six semaines. Malgré ces conditions extrêmes, les cellules ont continué à générer de l’électricité avec un taux d’efficacité relativement élevé. Quelle sera l’importance de l’énergie solaire dans la société moderne au cours des cinq prochaines années ?
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