Les pharmaciens libéraux bénéficient d’une protection sociale dont les modalités sont différentes de celles du régime général. Ces professionnels cotisent à la CAVP (Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens). Toutefois, un contrat de prévoyance de santé spécial et une assurance professionnelle dédiée sont indispensables en complément de la contribution à la caisse retraite pharmacien.
Que couvre réellement la CAVP ?
Les pharmaciens, les biologistes et les officinaux exerçant leur activité à plein temps ou à temps partiel, en tant que libéraux ou ayant une société, doivent obligatoirement cotiser à la CAVP. Cette contribution octroie au concerné et à son conjoint collaborateur, l’accès au régime obligatoire de prévoyance pharmacien couvrant la maladie, l’invalidité, le décès et la retraite. Il est important de noter que les pharmaciennes qui ont une grossesse normale ne bénéficient pas de la prévoyance maternité.
Cependant les modalités de remboursement des indemnités relatives aux frais sanitaires sont différentes des conditions des travailleurs qui exercent leur profession en tant que salarié sur plusieurs points.
Pourquoi souscrire à une assurance professionnelle pour pharmacien ?
La couverture de la prévoyance pharmacien obligatoire est très restreinte et n’est pas du tout adaptée aux situations personnelles et professionnels des concernés. Heureusement, les compagnies d’assurance spécialisées proposent des contrats d’assurance professionnelle, qui tiennent réellement compte des spécificités du métier et notamment du niveau de revenus, ou encore des conditions d’exercice des activités professionnelles des pharmaciens.
Par ailleurs, le contrat de prévoyance pharmacien est personnalisable suivant la situation, les besoins et les attentes des pharmaciens. Ces derniers disposent d’un accompagnement complet qui leur permet de déceler les différents termes des contrats de prévoyance pharmacien. Ce type d’assurance offre également l’accès à des taux d’indemnités plus appropriés mais aussi à des avantages fiscaux. La loi Madelin prévoit notamment que les cotisations sont déduites des bénéfices réalisés grâce à l’activité professionnelle du pharmacien.