Dyson est une marque britannique surtout connue pour être à l’origine des aspirateurs et équipements électroménagers les plus performants et durables d’Europe. Après avoir décidé de se lancer sur le juteux marché des voitures électriques (et un échec cuisant dès le lancement de la phase de développement et conception de son premier modèle) Dyson a annoncé mettre un terme à son projet, comme nous l’apprennent nos confrères de chez VivreDemain. Malgré cet avortement prématuré, Dyson a tenu à livrer le premier prototype ainsi que les détails techniques de sa voiture connectée.

Dyson le fabricant d’aspirateurs et de voitures électriques

Nombreux sont ceux parmi vous qui ont déjà eu à utiliser un produit de la marque Dyson. Réputé pour ses aspirateurs qui ne perdent jamais l’aspiration, le britannique a décidé en 2017 de se lancer à son tour sur le marché des voitures électriques.

Henri Dyson dans lhabitacle de la N Crédits photo Dyson

Alors que sa voiture zéro émission était encore en plein prototypage et développement, Dyson a annoncé en octobre dernier mettre un terme à son développement. Pour rappel la voiture portait le nom de code N526. Malgré son abandon et la fermeture des ateliers alloués à sa conception Dyson a tenu à nous livrer ses détails techniques ainsi que le seul prototype achevé à ce jour.

Les détails techniques de la N526 de Dyson

Sous le capot de la N526 on retrouve notamment deux moteurs synchones de 2 000 kW. Ceux-ci produisent assez de jus pour dégazer ce mastodonte de 2,6 tonnes sur le bitume en seulement 4,8 secondes pour les 100 km/h.

https://www.youtube.com/watch?v=z5MDVrKOToE

Comme si cela ne suffisait pas, Dyson avait également prévu une insolente autonomie de 960 km. Soit presque 1 000 km. Et c’est là que tout devient intéressant dans la mesure où l’auto EV la performante dispose à ce jour de seulement 530 km d’autonomie. Et c’est le Tesla Model X. Le gros problème avec la N526 aurait hélas été son prix. Dyson au terme du développement avait calculé que pour rentrer dans ses frais, il aurait fallu vendre son véhicule zéro émission à 150 000 livres sterling au moins. Avec pour objectif 200 000 unités vendues.

Chose à la limite de l’impossible compte-tenu de la conjoncture actuelle.

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Lynda, journaliste passionnée par l'entrepreneuriat et les nouveaux business, est diplômée de Paris-Sorbonne et formée en Search Marketing. Alliant écriture et optimisation SEO, elle explore les modèles d'affaires émergents et les opportunités du marché. Contact : [email protected].

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