Les drones s’imposent comme des compagnons de transport sur qui on peut compter pour assurer des fonctions de livraisons avec plus de liberté. C’est notamment le cas au Rwanda où des drones transportent des poches de sang. Ou aux Etats-Unis où ces mêmes drones livrent des médicaments. Désormais, ce sont des drones Zipline qui servent au transport et à la livraison des ressources médicales. Une première dans le pays.
Le COVID-19 est passé par là
Les Etats-Unis sont désormais le pays le plus touché par le COVID-19 dans le monde. Avec le plus grand nombre de cas confirmés, des cas testés positifs. Mais également le plus grand nombre de récidive. Et surtout le plus grand nombre de décès liés au nouveau coronavirus.
Le pays est débordé de toutes parts par une épidémie qui n’en finit plus de faire des ravages au pays de l’Oncle Sam. Et pire encore, tout ceci intervient dans des circonstances assez inédites. Les hôpitaux des grandes villes manquent cruellement d’équipements, ce qui nuit assurément à la prise en charge des malades. Et met en danger le personnel soignant mis sur le terrain en première ligne pour repousser le COVID-19.
A situation inédite, moyens et solutions inédits
Pour pallier à la pénurie d’équipements et de ressources médicales dans les hôpitaux des grandes villes américaines, l’administration a décidé d’autoriser les drones Zipline à assurer un service de livraison.
En effet, ces drones sont désormais au front pour livrer les hôpitaux en ressource. Le projet est dans un premier temps testé en Caroline du Nord. Puis en fonction des résultats, c’est tout le pays qui devrait en bénéficier. Keller Rinaudo, PDG de Zipline, soulignait à ce propos, que « l’utilisation de drones sans contact en tant que méthode logistique va devenir un outil important dans l’effort demandé. Le travail en cours en Caroline du Nord va fournir au reste du pays un plan pour bâtir le système de santé le plus robuste et réactif possible ».
Une fois arrivé à destination, les drones relâchent leur contenu avec un parachute. Ainsi, les hôpitaux n’ont point besoin de structures particulières pour réceptionner leur commandes.