Casino, le groupe de distribution dirigé par Jean-Charles Naouri, débute très bien l’année 2022. Son chiffre d’affaires pour le premier trimestre (7,5 milliards d’euros) a bondi de 4,7 % par rapport au même trimestre de 2021. Une croissance qui s’explique par l’essor de ses formats de proximité et de son e-commerce en France, mais également par les bonnes performances de ses filiales sud-américaines.
Vendredi 22 avril, le groupe Casino a présenté ses résultats du premier trimestre 2022. Les trois premiers mois de l’année sont marqués par un retour à la croissance du chiffre d’affaires du groupe, avec une amélioration nette en France mais également au Brésil et en Colombie.
La société dirigée par Jean-Charles Naouri présente un CA de 7,5 milliards d’euros, soit une progression de 4,7% vis-à-vis du premier trimestre 2021. Cette dynamique s’explique entre autres par la bonne performance des enseignes urbaines Franprix et Monoprix ces derniers mois. Les formats de proximité ont en effet la côte avec une hausse de 3,6% en France (1,6 points de plus que la hausse de l’ensemble des formats du groupe). Alors que le marché du e-commerce alimentaire est en recul de 5% dans l’Hexagone, le e-commerce alimentaire de Casino se distingue tout particulièrement avec un bond de 21%. Enfin, les cash-flows nets sont en forte amélioration (+570 millions d’euros par rapport au T1 2021).
Le distributeur stéphanois doit également sa croissance aux performances de ses filiales en Amérique Latine, dont le chiffre d’affaires connaît une hausse totale de 13,2% comparé au premier trimestre 2021 (9,7% à périmètre comparable). En Colombie, la filiale Grupo Éxito enregistre une forte croissance (+21% en comparable), imputable notamment à l’amélioration économique du pays. Côté Brésil, la filiale spécialisée dans le cash and carry Assaí poursuit son expansion. Elle a tout d’abord inauguré 32 magasins en l’espace de 12 mois. L’antenne de Jean-Charles Naouri est également en train d’opérer la conversion de 60 hypermarchés extras au format cash and carry. Les magasins d’ores et déjà convertis ont vu leurs ventes multipliées par trois.
