La pollution intérieure et extérieure : causes et impact sur la santé
Qu’il s’agisse de la pollution intérieure ou extérieure, ce phénomène est hautement nocif pour la santé. Pour cette raison, de nombreux acteurs comme Camfil France s’évertuent à y trouver des solutions. Évidemment, ses origines sont multiples et elles varient en fonction de sa typologie.
La pollution de l’air extérieur : les risques pour la santé et la nature
Encore appelée pollution atmosphérique, la pollution extérieure n’est pas uniquement le problème des métropoles à fort trafic routier. Les sources de cette mauvaise qualité d’air sont :
- l’activité agricole ;
- les transports ;
- le chauffage et les chantiers ;
- le brûlage des déchets verts.
Les activités industrielles et la production d’énergie sont aussi des origines de la pollution extérieure.
En matière d’impact sur la santé, cette forme de pollution provoque plusieurs affections graves. Ce sont entre autres les problèmes cardiovasculaires, respiratoires, les troubles de la fertilité et une excroissance chez l’enfant. Pour ces nombreuses raisons, elle est classée comme un cancérogène avéré par le Centre International de Recherche sur le Cancer.
La pollution extérieure dégrade également l’environnement en altérant l’écosystème. Son impact sur la faune et la flore se mesure grâce à la nécrose des végétaux ainsi que le ralentissement de leur croissance. La baisse des rendements agricoles est aussi un inconvénient de la pollution extérieure.
La pollution de l’air intérieur : un défi important pour une meilleure santé
En règle générale, vous passez plus de 80% dans un lieu clos. Cela signifie que vous êtes plus exposé à la pollution de l’air intérieur. Cette dernière est générée par :
- les produits d’entretien ;
- les parfums d’intérieur ;
- la fumée de tabac ;
- le mobilier et les moisissures.
Les matériaux de décoration et de construction peuvent aussi entraîner une mauvaise qualité d’air.
Une telle dégradation de l’air d’intérieur provoque des maux de tête et un manque de concentration. Le syndrome des bâtiments malsains est aussi une conséquence de la pollution intérieure. D’ailleurs, les végétaux d’intérieur en subissent aussi les effets négatifs.
La qualité de l’air : les normes légales européennes et françaises
Après une analyse profonde des enjeux de la pollution extérieure et intérieure, les institutions européennes et françaises ont établi des normes. Ces dernières favorisent l’atteinte de certains objectifs. Ce sont entre autres :
- la prévention et la réduction des effets nocifs de la pollution ;
- l’évaluation de la qualité de l’air en suivant des critères et des méthodes communs ;
- la mise à disposition du public d’informations importantes sur la qualité de l’air ;
- la préservation de la bonne qualité de l’air ou son amélioration en cas de besoin.
Par conséquent, l’importance du traitement de l’air n’est plus à démontrer. Cette solution d’obtention d’une meilleure qualité d’air se trouve au cœur des trois réglementations imbriquées.
La première loi s’adresse aux États membres de l’Union européenne. La deuxième loi est décidée au niveau de l’État français. Quant à la dernière loi, elle concerne le niveau local.
Les réglementations européennes sont les Directives 2008/50/CE et 2004/107/CE. Elles sont transposées dans la loi française, laquelle ajoute des critères plus restrictifs que ceux de la Commission européenne.
Sur le territoire français, les normes en matière de qualité d’air sont éditées par le Code de l’environnement en ses articles R221 1-3 et le décret du 21 octobre 2010. L’arrêté du 16 avril 2021 relatif au système de surveillance de la qualité de l’air compte également.
Améliorer la qualité de l’air : les bonnes attitudes à avoir
Plusieurs méthodes permettent d’obtenir une meilleure qualité d’air. Pour les grandes industries, le traitement des poussières industrielles est une bonne alternative. Pour les foyers, l’adoption d’un filtre à air est une solution appropriée. Toutefois, il existe des pratiques simples permettant de maintenir une qualité d’air appréciable.
Pour commencer, réduisez l’exposition aux polluants. Cette règle consiste à éviter les composés organiques volatils. À cet effet, le choix des matériaux, des meubles et des fournitures, doit se faire selon les nouveaux critères environnementaux et sanitaires.
Ensuite, aérez régulièrement l’espace clos pour améliorer la qualité de l’air. Ce dispositif de renouvellement de l’air permet l’évacuation des gaz toxiques. Pour le faire, ouvrez tous les volets pendant 8 à 10 minutes.
Enfin, limitez l’humidité permet de réduire, voire éliminer les moisissures. Pour faire ce traitement, achetez des équipements comme une ventilation de pointe, un déshumidificateur et un absorbeur d’humidité.