Les recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle tend à se focaliser sur le développement de robots plus efficaces que les humains, mais une nouvelle étude de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, en Suisse, vise l’inverse. Partant sur le constat que lorsque les enfants qui apprennent à d’autres ce qu’ils ont acquis améliorent leur motivation et leur estime, sans même qu’ils s’en rendent compte, l’école à lancé le projet CoWriter, qui consiste à mettre au point un robot « assistant éducatif » qui aide les élèves les moins bons en écriture à s’améliorer, en leur offrant la possibilité d’apprendre au robot à écrire correctement.
Des scientifiques du Computer-Human Interaction Lab de l’EPFL utilise le célèbre robot français NAO pour mener leurs recherches auprès d’écoliers âgés entre 6 et 8 ans. NAO peut être programmé pour reproduire les erreurs d’écriture les plus courantes, qui sont alimentées par une base de données d’erreurs faites par des enfants.
Pour commencer, un enfant peut créer un mot à l’aide de petites lettres magnétiques, puis le robot écrit le mot sur un écran de tablette. L’enfant peut ensuite identifier les erreurs que le robot a fait pour les corriger, de sorte à enseigner au robot à mieux écrire tout en améliorant sa propre écriture.
Le robot répète les tâches en exploitant des algorithmes qui conduisent à une amélioration progressive. Une fois que l’enfant est satisfait, il peut changer de mot. Le robot peut même s’adapter à des difficultés spécifiques à chaque enfant, comme avec la lettre F ou H.
Le système CoWriter est actuellement à l’état de prototype, mais il a déjç été très bien reçu dans une école primaire où il est utilisé dans des leçons avec 70 élèves environ. Les développeurs prévoient de continuer à tester son efficacité et ses avantages dans les prochains mois. Qu’en pensez-vous ?
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