Guggenheim lance Åzone, une exposition en ligne où les visiteurs échangent des informations sur les opérations à terme potentielles dans un marché boursier simulé.
Les musées sont de plus en plus à la recherche de moyens pour rendre l’art accessible grâce aux nouvelles technologies, en particulier pour ceux qui ne peuvent s’y rendre. La dernière exposition à la galerie Guggenheim, Åzone, défie cette méthode qui consiste à ajouter de la technologie à l’art déconnecté, en laissant les utilisateurs y prendre part et contribuer ainsi à donner forme à la nouvelle technologie.
Le spectacle commence avec un marché d’opérations à terme potentielles, tel que « Manageable Weather » (« Météo Maniable ») ou « Bloodless War » (« Guerre sans Sang »). A l’entrée, on remet aux visiteurs 10000 Å (monnaie locale de Åzone), qu’ils peuvent utiliser pour ces opérations à terme. Les visiteurs peuvent ensuite gagner plus d’argent en partageant des articles (« tuyaux ») liés à ces opérations – un principe élaboré pour contrer les informations à visées monopolistiques des initiés fournies par quelques puissants sur les marchés d’actions ordinaires. Une représentation physique de la plateforme décrit l’activité du marché en temps réel, permettant aux visiteurs de surveiller quelles opérations les « traders » considèrent les plus utiles pour la société humaine.
Le spectacle permet aux utilisateurs d’échanger des informations comme monnaie, faisant écho à la nature du monde numérique. Comment l’art pourrait-il autrement illustrer et simuler les potentiels futurs business modèles ?
- Site web : www.azone.guggenheim.org
- Contact : [email protected]