Une micro-batterie alimentée par des bactéries a été développée et reste en sommeil jusqu’à ce qu’elle soit activée par la salive.
Des chercheurs de l’Université de Binghamton, à New York, ont développé une batterie à bactéries que l’on active par la salive. Les batteries ont été conçues par le scientifique Seokheun Choi, professeur de sciences et d’informatique à l’Université de Binghamton University. Elles sont destinées à être utilisées comme sources de micro-alimentation dans des conditions où les piles normales ne sont pas idéales. Choi envisage d’utiliser les batteries pour alimenter les biocapteurs de diagnostic dans les régions à ressources limitées.
Selon Choi, ses batteries sont intéressantes, car « les batteries commerciales ou d’autres technologies de récolte d’énergie sont trop coûteuses et posent des problèmes de pollution environnementale. » Au lieu de l’huile, du charbon ou même de l’énergie solaire, les piles à combustible bactérien autonomes peuvent alimenter l’avenir. Ces batteries d’un nouveau genre génèrent de l’énergie pendant 13 jours consécutifs grâce à des interactions symbiotiques de deux types de bactéries. Ce concept de création d’électricité grâce à une coopération synergique n’est pas nouveau. Cependant, une grande partie de ce travail est encore à ses prémices.
Dans une cellule, environ un cinquième de la taille d’une cuillère à café, 90 microlitres, les chercheurs ont placé une culture mixte de bactéries phototrophes et hétérotrophes. Les bactéries phototrophes utilisent la lumière du soleil, le dioxyde de carbone et l’eau pour produire leur propre énergie, tandis que les bactéries hétérotrophes doivent « se nourrir » de matière organique ou de bactéries phototrophes pour survivre.
Les piles à combustible à base de bactéries hétérotopiques génèrent une puissance plus élevée, tandis que les piles à combustible microbiennes photosynthétiques fournissent une autosuffisance.
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