Dans un accord sans précédent dans l’industrie maritime, l’armateur français Louis Dreyfus Armateurs SAS (LDA) et l’innovateur finlandais Norsepower Oy Ltd annoncent la création d’une flotte de navires à faibles émissions destinée au transport de grands composants d’avions pour le compte de la société aérospatiale Airbus. Exploitant audacieusement l’énergie éolienne avec des systèmes de propulsion assistés par le vent, cette initiative majeure vise à réduire l’impact environnemental des opérations maritimes.
La technologie de pointe au service de l’optimisation de la propulsion éolienne
Equipant leur nouvelle flotte avec la technologie Norsepower Rotor Sail, LDA et Norsepower misent sur une combinaison de six voiles de 35m et de moteurs fonctionnant au biocarburant pour optimiser la propulsion éolienne. Un logiciel de routage intelligent est également utilisé pour naviguer efficacement à travers les défis climatiques de l’Atlantique, réduisant la traînée et améliorant l’efficacité.
Une technologie révolutionnaire pour le contrôle des voiles
Comme autre caractéristique innovante, les voiles rotatives seront équipées du Norsepower Sentient Control, un outil permettant de contrôler individuellement chaque rotor. Cette technologie brevetée, en ajustant chaque voile pour une efficacité maximale, est en mesure de gérer de manière révolutionnaire les dynamiques aérodynamiques complexes entre les voiles et le comportement hydrodynamique du navire.
Des tests rigoureux pour une conception optimale
Pour garantir le succès de ce projet ambitieux, des tests rigoureux sont actuellement effectués sur les navires, visant à optimiser leur conception. L’objectif est de réduire d’environ 50% les émissions de CO2 sur la route transatlantique d’ici 2030.
HelloBiz avait déjà repéré d’autres innovateurs maritimes œuvrant pour la réduction des émissions en mer, des conceptions de navires de croisière à zéro émission aux carburants maritimes alternatifs et durables.
Se dessinerait-il un futur où la mer, loin d’être source de pollution, deviendrait le fer de lance d’une mobilité plus respectueuse de la planète? C’est le sujet à suivre sur hellobiz.fr.