« Ils rendent le bouclier américain obsolète » : la Chine dévoile un système hypersonique révolutionnaire qui défie le THAAD des États-Unis

La Chine a récemment introduit un nouveau système de missile sol-air de nouvelle génération, connu sous le nom de Hongqi-19 ou HQ-19. Ce système est présenté comme un concurrent direct du THAAD américain, avec la capacité d’intercepter des menaces hypersoniques au-delà de l’atmosphère. Conçu pour contrer les missiles balistiques à haute altitude, il est équipé d’une technologie de frappe directe, remplaçant les ogives explosives par l’énergie cinétique pour neutraliser les menaces ennemies. Le HQ-19 a été dévoilé lors du salon aéronautique de Zhuhai, où il a démontré sa capacité à détruire des armes aériennes durant leur phase de rentrée à une altitude de 150 kilomètres.

Détection des menaces hypersoniques

Le système HQ-19 est capable de détecter des menaces à une distance impressionnante de 4 000 kilomètres, le rendant apte à couvrir de vastes zones depuis le nord de l’Asie du Sud jusqu’à l’intérieur de la Chine. Cette capacité de détection à longue portée est cruciale pour répondre aux menaces balistiques modernes. Le système utilise un châssis à roues 8×8 hautement mobile, chaque véhicule étant équipé de six missiles intercepteurs dans des tubes intégrés de stockage-transport-lancement.

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Les rapports indiquent que le HQ-19 peut tirer à un angle de lancement proche de la verticale et pivoter à 360 degrés dans toutes les directions. Cette flexibilité opérationnelle, combinée à sa portée de détection, en fait un atout majeur pour la défense aérienne chinoise. Le développement de ce système a commencé à la fin des années 1990, démontrant ainsi la longue tradition de la Chine dans l’innovation en matière de défense militaire.

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Système à moteur de fusée à deux étages

L’une des caractéristiques techniques notables du HQ-19 est son utilisation d’un moteur de fusée à deux étages, alimenté par un propulseur à base de nitrate, le N15B. Cette conception permet une impulsion spécifique de 260 secondes, favorisant une manœuvrabilité élevée pour intercepter des ogives en mouvement. Le moteur de fusée présente une capacité de double impulsion, améliorant ainsi l’efficacité des cinétiques terminales lors de l’interception.

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En comparaison, le THAAD américain utilise traditionnellement un moteur de fusée à un seul étage, bien que la version en cours de développement, le THAAD-ER, adoptera également une conception à deux étages pour une vitesse accrue. Les propulseurs des deux systèmes sont en fibre de carbone, soulignant l’importance de matériaux avancés dans la propulsion des missiles modernes. Cette avancée technologique permet au HQ-19 de se distinguer par sa capacité à manœuvrer avec souplesse durant les interceptions, augmentant ainsi les chances de succès face aux menaces.

Défense à couches multiples

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Le système HQ-19 offre une défense à couches multiples, intégrant des unités de lancement mobiles, des radars de détection et de positionnement, ainsi que des centres de commandement pour la gestion des opérations. Malgré la confidentialité entourant les détails techniques, des fuites dans les médias spécialisés indiquent que le HQ-19 se distingue par sa portée d’interception de 3 000 kilomètres, lui permettant d’engager des missiles balistiques et leurs ogives ennemies dans cette étendue.

Cette capacité augmente considérablement la probabilité d’une interception réussie tout en réduisant le risque de dommages collatéraux. Les capacités de couverture radar et d’interception du système en font une contre-mesure efficace contre les menaces régionales potentielles, y compris les systèmes de missiles balistiques des pays voisins. Le HQ-19 s’affirme ainsi comme un élément vital de la stratégie de défense nationale de la Chine, renforçant sa position face aux défis de sécurité dans la région.

Alors que la technologie militaire continue de progresser à un rythme rapide, le développement du HQ-19 par la Chine soulève des questions cruciales sur l’équilibre des pouvoirs dans la région. Comment les autres nations réagiront-elles à cette avancée technologique significative ? Le déploiement de tels systèmes pourrait-il conduire à une nouvelle dynamique de dissuasion stratégique ? Les réponses à ces questions détermineront probablement l’évolution future de la sécurité régionale et mondiale.

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