EN BREF
  • 🔬 Un modèle de peau imprimée en 3D est créé, intégrant des cellules vivantes pour des tests cosmétiques éthiques.
  • 🌍 Collaboration entre l’Université de technologie de Graz et l’Institut de technologie de Vellore, combinant leurs expertises en recherche biomédicale.
  • 💧 Les hydrogels sont utilisés pour imiter la structure et la fonction de la peau humaine, favorisant l’intégration cellulaire.
  • 🧪 Ce développement prometteur pourrait réduire le besoin de tests sur animaux et améliorer la sécurité des produits cosmétiques.

Dans le domaine de la recherche cosmétique, les méthodes de test éthique deviennent une priorité urgente. Avec les directives européennes imposant des restrictions sévères sur les tests animaux, les scientifiques sont poussés à innover. Un groupe international de chercheurs a récemment développé un modèle de peau imprimée en 3D qui pourrait bien représenter l’avenir des tests cosmétiques. Ce modèle, intégrant des cellules vivantes, offre une plateforme fiable et éthique pour évaluer en toute sécurité les produits cosmétiques et leurs nanoparticules.

Les avancées en hydrogels

Les hydrogels jouent un rôle central dans le développement de ces modèles de peau en 3D. Ces matériaux, utilisés pour imiter la structure et la fonction de la peau humaine, doivent répondre à plusieurs exigences. Selon Karin Stana Kleinschek, professeure à l’Institut de chimie et de technologie des systèmes biobasés à l’Université de technologie de Graz, les hydrogels doivent interagir efficacement avec les cellules cutanées vivantes. Ces cellules doivent non seulement survivre mais aussi croître et se multiplier. Les formulations d’hydrogel développées à TU Graz sont particulièrement remarquables pour leur haute teneur en eau, favorisant l’intégration et la croissance cellulaire. Cependant, cette caractéristique rend les structures instables, nécessitant des méthodes mécaniques et chimiques spéciales pour les maintenir fermes et intactes.

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Des résultats prometteurs

Alors que les chercheurs autrichiens travaillent à stabiliser ces modèles de peau imprimée en 3D, ils adoptent une approche naturelle pour éviter l’utilisation de produits chimiques cytotoxiques. Une fois la stabilisation réussie, l’équipe de l’Institut de technologie de Vellore en Inde teste la durabilité et la toxicité potentielle des modèles dans des cultures cellulaires. Pour être considérée comme une véritable imitation de la peau, une structure doit permettre aux cellules de survivre et de former un tissu cutané réel pendant deux à trois semaines. Les premiers tests des hydrogels imprimés en 3D ont montré des résultats encourageants, prouvant que les matériaux sont à la fois mécaniquement stables et non toxiques pour les cellules.

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Collaboration internationale

La réussite de ce projet est due à la collaboration étroite entre l’Université de technologie de Graz et l’Institut de technologie de Vellore. Les expertises complémentaires en recherche sur les matériaux pour les imitations tissulaires et en biologie moléculaire et cellulaire ont permis des avancées significatives. Les scientifiques s’efforcent désormais d’optimiser les formulations d’hydrogel et de valider leur utilité en tant que substituts aux expériences animales. Cette coopération pourrait transformer les normes de sécurité dans l’industrie mondiale de la beauté, en offrant une alternative éthique et fiable aux tests traditionnels.

L'image présente une structure imprimée en 3D contenant des kératinocytes humains.

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Vers un futur sans tests animaux

Avec les premiers modèles de peau prêts pour les tests de nanoparticules, ce développement marque un tournant potentiel dans les normes de sécurité de l’industrie de la beauté. Les chercheurs prévoient d’utiliser ces modèles pour tester l’interaction des ingrédients cosmétiques, en particulier ceux présents dans les écrans solaires, avec des tissus semblables à la peau humaine. Cette innovation non seulement réduit le besoin de tests sur animaux mais améliore également la précision des évaluations de sécurité. Le potentiel de ces modèles est immense, ouvrant la voie à des pratiques plus éthiques et durables.

Alors que nous nous dirigeons vers une ère de tests plus responsables et éthiques dans l’industrie cosmétique, comment cette technologie influencera-t-elle les perceptions des consommateurs sur la sécurité et l’éthique des produits de beauté?

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Karen, journaliste chevronnée avec près de dix ans d'expérience, est diplômée de l'ESJ Paris. Spécialiste des nouveaux business et concepts innovants, elle captive ses lecteurs grâce à une plume analytique et dynamique, offrant des articles clairs et profonds. Contact : [email protected].

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