Récemment, nous avons découvert un hôpital qui produit ses propres aliments en exploitant une serre. Dans le même esprit, Farmigo propose de connecter les fermiers proches des consommateurs pour leur proposer d’acheter leurs aliments en direct et ainsi, éviter les contraintes des réseaux de distribution : utilisation de produits néfastes et aliments plus chers.
Lancée en 2009, Farmigo aide plus de 300 fermiers, réparti dans 25 états des États-Unis, à gérer et commercialiser leurs aliments auprès des consommateurs : écoles, centres commerciaux et communautés. Les consommateurs peuvent trouver les fermiers proches d’eux en fonction des aliments recherchés afin d’effectuer ensuite leurs achats. Les clients profitent ainsi de produits frais livrés en 48 heures seulement. Les fermiers, quant à eux, perçoivent 80% des revenus liés aux ventes, au lieu des 20% habituellement perçus lorsqu’ils travaillent avec des circuits de distribution classiques.
La vidéo suivante explique le principe plus en détail :
Ronen Benzi, le fondateur de Farmigo, pense qu’internet permet de modifier intégralement le fonctionnement des circuits de distribution, ce qui n’avait pas encore réellement le cas pour l’agro-alimentaire, alors que ce marché est désormais assez mature pour être modifié.
Farmigo est bien implanté à San Francisco et New York. Los Angeles, Seattle, Portland, Denver, Chicago et Philadelphie vont suivre prochainement. L’équipe de Farmigo recherche actuellement des personnes pouvant les aider à développer le concept dans d’autres zones. Entrepreneurs, vous pourriez vous inspirer de ce concept pour l’importer en France ?
- Site web : www.farmigo.com
- Contact : [email protected]
C’est une bonne idée. Je pense que c’est un système qui a de l’avenir et il est fort possible que nous en rencontrions de plus en plus.
L’idée est forcément séduisante.
Mais est-ce vraiment le salut miracle pour les producteurs ? Là où leur métier consistait à savoir produire un bon produit et livrer sa production en gros lots à quelques acheteurs, ils se mettent à assumer toutes les contraintes logistiques de la vente au détail… et du BtoC…
Je suis un peu réservé.
Je trouve très intéressant ce concept mais en quoi est-ce très différent du principe des AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) qui fonctionne déjà bien en france ?
à voir sur reseau-amap
mais c’est une chouette idée qui a de l’avenir je pense..
Ce concept est vraiment génial, et le site est très bien fait, très attractif.
C’est de plus en plus dans le vent, ce direct entre conso et producteurs.
Mais je me demandais comment l’entreprise Farmigo se rémunérait, sur quel taux, et si elle facture les producteurs ou les consommateurs… :s