Eco

Une nouvelle encre fabriquée à partir des gaz d’échappement des voitures

Une startup basée à Bangalore qui capture la pollution de l’air et recycle la suie en encre.

Comme l’a dit Mark Z. Jacobson de l’université de Stanford : « Si vous voulez contrôler le réchauffement climatique, la première chose à rechercher c’est la suie ». La suie qui se trouve dans l’air ambiant largement reconnu pour être dangereux pour la santé. L’organisation Mondiale de la Santé  estime que plus de 5 millions de décès prématurés sont causés par la pollution de l’air. Récemment nous avons vu des chemises qui détectent la pollution de l’air et qui changent de couleur pour alerter le porteur. Maintenant, c’est le premier stylo qui recycle l’air pollué et qui l’utilise comme de l’encre. Il s’appelle Air-Ink et a été crée par la startup Gravity Labs.

Air-Ink a été construit suivant la technologie mise en place par le Fluid Interfaces Group, une unité du MIT Media Lab  et qui utilise elle-même la dernière innovation de Graviky du nom de Kaalink, pour obtenir ses matières premières. Kaalink est un tube cylindrique qui réagit aux gaz d’échappement des voitures. Graviky affirme que ce dispositif peut capturer plus de 95% de la pollution provenant  des matériaux particulaires. Le carbone capturé sera ensuite séparé des autres métaux lourds et des substances cancérigènes et sera combiné avec les huiles pour délivrer le produit final.

Empêcher que la pollution ne puisse plus causer des problèmes de santé est un but louable en soi, mais faire du recyclage est plus propre et produit moins de gaspillage. Quelles autres utilisations pourrait-on faire des sous-produits des combustibles fossiles ?

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