De plus en plus, le numérique et l’alimentation sont intimement liés. Les plateformes sont en constante évolution, davantage orientées vers les besoins des clients qui souhaitent pouvoir manger ce qu’ils veulent, quand ils veulent et avec le moins de contraintes possibles. La « FoodTech », l’ensemble de start-up qui travaillent dans cette optique, est à la mode. Les plus connus sont évidemment les services de livraison à domicile, mais il existe une foultitude d’autres façons novatrices d’améliorer l’expérience du consommateur.

McDo et KFC à portée de clic

Si de nombreux restaurants ont rapidement pris le pli, depuis quelques temps, les grosses chaînes de fast food, McDonald’s et KFC en tête, ont investi le marché florissant de la livraison de repas à domicile. Un passage obligatoire au vu de l’évolution rapide des tendances de consommation. La case mobile – dans tous les sens du terme – était à cocher pour ces géants américains de l’alimentation. Aujourd’hui, vous pouvez donc, dans certaines villes, vous faire livrer votre BigMac ou votre Bucket de poulet sans même avoir besoin de bouger de votre canapé. « Ces grandes chaînes observaient le marché depuis le début. Elles ont vu que certaines start-up étaient prêtes. Elles se lancent et entraîneront d’autres acteurs dans leur sillon », analyse dans les colonnes du Journal du Net, Stéphane Mac Millan, le tout jeune (29 ans) directeur général France de Foodora.fr, qui teste la livraison de McDo à Strasbourg.

Non loin de là, en Allemagne, où se trouve le siège social de la marque, Foodora distribue déjà ses services de commande en ligne et de coursiers auprès de plus de 130 restaurants McDonald’s. Il était donc logique que l’entreprise germanique s’attaque au marché français, avec une belle perspective d’avenir selon son CEO. « L’offre des restaurants indépendants est parfois insuffisante pour ouvrir certaines villes. Le partenariat avec un McDonald’s ou un KFC permettra de ne plus être bloqué aux grandes agglomérations », s’enthousiasme Stéphane Mac Millan, qui voit déjà là de nouvelles opportunités prêtes à émerger. Nul doute que les négociations avec ce type de chaînes iront bon train au cours de ces prochains mois, car les contrats émanant de ces partenariats s’annoncent juteux.

Robot livreur autonome et temps d’attente raccourcis

Le secteur de l’automobile est également en effervescence, via notamment intrusion de l’intelligence artificielle et du concept de voiture autonome. La restauration va aussi en profiter. Domino’s, le géant de la pizza, a même déjà entamé toute une série de tests grandeur nature avec DRU (Domino’s Robotic Unit), un véhicule autonome futuriste, qui transportera vos plats tout seul, comme un grand. Adieu les livreurs et leurs pourboires…

Du haut de ses 20 ans, Jules Bernard a pensé et créé l’application Alavance qui se résume en trois étapes : commander, payer et profiter. L’idée est de permettre aux clients de gagner du temps et de l’argent lors de leurs repas en anticipant ces actions. Grâce à cette app, on évite en effet de faire la queue et d’attendre, à la fois que le serveur vienne prendre la commande et apporte l’addition. En plus, suivant l’heure à laquelle vous souhaitez manger, vous pouvez bénéficier de réductions, lorsque l’établissement est en période creuse notamment. De son côté, le restaurateur y gagne en organisation via une meilleure gestion des tables et de son personnel.

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les tendances entrepreneuriales, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

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