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Fini le plastique : préférez le sac comestible pour vos courses !

Le plastique mangé à toutes les sauces est une catastrophe environnementale. Il pullule dans les océans et mers, au point de former un genre de continent. Récemment dans la province de Murcie en Espagne, un cachalot mort a été retrouvé échoué sur la plage… avec près de 30 kg de déchets en plastique dans le ventre ! Du coup, on se demande comment le plastique à usage unique peut encore être la norme dans les supermarchés, notamment pour les pots de yaourt… Heureusement, une partie de l’humanité – à l’instar d’Adidas – a commencé à se mobiliser pour faire moins de déchets plastiques et trouver de nouvelles solutions. Ce dynamisme accouche de réalisations parfois surprenantes, mais bougrement utiles !

Un sac en manioc qui se mange

En le voyant, on jurerait qu’il s’agit d’un sac en plastique. Pire : on pourrait même le prendre pour un fameux sac « nylon », désormais interdit. Heureusement pour nous, son fabricant a laissé en lettres capitales un indice qui ne trompe guère : « I AM NOT PLASTIC » (Je ne suis pas du plastique). Ouf, nous voilà rassurés !

Avec un aspect translucide et transparent similaire à celui des petits sacs de courses en plastique, cette création éco-responsable est plus que biodégradable. En effet, elle se mange ! C’est donc un aliment en plus d’être un accessoire pratique – si ce n’est nécessaire. Dans l’eau chaude, il se dégrade en un rien de temps, comme le montre une expérience vidéo :

Ce sac fait à base de manioc se décompose naturellement sous terre ou dans l’eau en l’espace de quelques mois. Mais on n’est pas obligé de le destiner à cette fin : on peut très bien le manger après un seul usage. Le manioc peut aussi être désigné par yucatapioca et cassava. Ces arbustes sont abondants dans les zones proches des tropiques, de sorte que cette trouvaille pourrait s’exporter en divers points du globe, pour le plus grand bénéfice de la planète.

Une start-up d’Indonésie à la manœuvre

Comme de nombreux pays, l’Indonésie doit faire face à l’enjeu du traitement des déchets. La société de surconsommation qui se met en place dans le monde entier n’y est pas pour rien. Là-bas, la ville de Bali croule littéralement sous les ordures… Il est donc assez logique que ce soit une start-up indonésienne, du nom d’Avani Eco, qui ait eu la volonté de développer des sacs vraiment respectueux de l’environnement. Et nous ne pouvons que la féliciter d’avoir mené à bien ce projet, avec un résultat dépassant peut-être les attentes ! Voici une petite présentation vidéo réalisée par cette société elle-même :

L’entreprise Avani Eco, basée à Bali, travaille d’arrache-pied depuis plusieurs années déjà. Elle s’intéresse à différents types d’emballages et devrait mettre au point d’autres matériaux – espérons-le du moins – aussi révolutionnaires que ces sacs en manioc. À titre d’exemple, la question du verre la passionne également. En Indonésie, une usine lui permet de fabriquer 4 tonnes d’emballages par jour, une capacité de production qui pourrait rapidement quintupler, aux dires du créateur d’Avani Eco, un certain Kevin Kumala. Prodigieux !

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