La Grande-Bretagne fait partie des nations nordiques qui ont fait de l’automobile durable leur cheval de bataille. En effet, au même titre que la Norvège ou l’Islande, la Finlande ou le Danemark, le Royaume-Uni est très en avance sur ses voisins européens en ce qui concerne les voitures électriques ou à hydrogène. Bien décidé à passer à l’ère du zéro émission, le Royaume-Uni se prépare à passer d’une flotte de bus thermiques à des bus à hydrogène dans ses grandes villes.
Vers des bus à hydrogène, bye bye les bus thermiques
Les villes britanniques sont surtout réputées pour leurs bus à étage qui font en général le gros du paysage des cartes postales. Saviez-vous où sont fabriqués ces bus ? C’est en Irlande du Nord, entre les murs de la compagnie Wrightbus.
Déjà bien avancé en matière de conception + production automobile thermique, la marque britannique souhaiterait remporter un appel d’offres visant à rajeunir le parc automobile des transports en commun des grandes villes britanniques. Dans les faits le gouvernement souhaite passer des bus thermiques aux bus à hydrogène, afin de réduire la part de pollution des transports en commun dans les métropoles telles que Londres, Manchester, Cardiff, Belfast ou Edimbourgh.
Des bus plus adaptés aux enjeux de notre époque
En effet, les bus à hydrogène polluent moins. En fait ils n’émettent aucun déchet, si ce n’est de la vapeur d’eau et quelques gouttelettes de l’or bleu.
Sur trois ans donc, Wrightbus espère pouvoir founir 3 000 bus aux différentes villes britanniques afin de renouveler les emblématiques bus à étage vieillots et polluants par de rutilants bus à hydrogène zéro émission. En effet, l’hydrogène est annoncé plus adapté aux bus qu’aux voitures. Du fait des importantes quantités de ce composé qu’il est nécessaire d’embarquer à bord afin de rouler des kilomètres durant, en oubliant qu’on roule dans un tel engin.