Les tumeurs cérébrales font partie du vaste groupe des localisations sujettes à l’installation d’une maladie cancéreuse. Alors que le monde connaît toujours l’horreur du nouveau COVID-19, nous ne devons pas oublier que d’autres maladies existent et tuent. Notamment les cancers, dont les dépistages sont à l’arrêt depuis le début du confinement. Une entreprise américaine connue pour fabriquer les plus puissants processeurs disponibles sur le marché vient d’annoncer mettre au point une intelligence artificielle capable de détecter les tumeurs cérébrales.
Les tumeurs cérébrales, une réalité
Bien qu’elles soient marginales, les tumeurs cérébrales ne sont absolument pas rares. Leur incidence est d’ailleurs de 22 cas pour 100 000 habitants. Ce n’est tout de même pas rien, pour une maladie au sujet de laquelle la recherche patine et les nouveaux cas se font de plus en plus nombreux autant dans notre pays qu’à l’étranger.
L’une des principales problématiques avec les tumeurs cérébrales est leur mode d’évolution. En général silencieuses (donc sans réels symptômes) celles-ci sont en général diagnostiquées à un stade avancé. Et bien souvent, comme dans la majeure partie des maladies cancéreuses, il est déjà trop tard. Du coup, le réel enjeu ici est l’amélioration des moyens diagnostics, afin de détecter plus rapidement et facilement les tumeurs cérébrales, et ainsi accroître les chances de réussite du traitement et donc de guérison du malade.
Dans cette optique la firme Intel qu’on connaît surtout pour être à l’origine des processeurs Pentium ou Core i3, i5 ou i7, vient de dévoiler une intelligence artificielle assez inédite. Elle aurait le pouvoir de détecter les tumeurs cérébrales.
Intel dévoile une IA santé inédite
En collaboration avec des chercheurs de l’université de Pennsylvanie aux Etats-Unis, des chercheurs et scientifiques travaillant pour Intel ont mis au point une intelligence artificielle inédite.
Ce groupe s’associera à 29 groupes de chercheurs internationaux afin d’améliorer la capacité de détection des tumeurs cérébrales par l’IA. Les données des patients seront sauves et non échangées grâce au « federated learning ». Pour information il s’agit d’un système de partage de données basé sur une architecture en serveurs décentralisés.
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