Le coronavirus a pris le monde de cours et si vous en doutez encore, faites un saut hors de chez vous pour le confirmer. Restaurants, buvettes, libraires, mais surtout cinémas et grandes places de la consommation fermés jusqu’à nouvel ordre. Et ce sont les propriétaires de ces hauts lieux de la culture, les cinémas, qui craient au gros manque à gagner pour eux. Ils sont descendus dans la rue manifester leur mécontentement.
Un gros manque à gagner
Bien que l’industrie du cinéma continue sous d’autres cieux à pondre des productions originales et inédites malgré le contexte sanitaire (on pense notamment à Netflix, Amazon Studio et Disney+) en France, tout est à l’arrêt.
Pourtant les Français ont soif de divertissement, après une année rude et surtout marquée par deux confinements. Et un autre qui pointe de plus en plus le bout de son nez.
Du coup, c’est un gros manque à gagner pour les propriétaires de salles de cinéma, qui perdent chaque jour des milliers d’euros.
Pourquoi les salles sont maintenues fermées ?
La raison est toute simple, les Français n’appliquent pas avec assiduité les mesures barrières sensées ralentir la propagation du COVID-19. Du coup, les contaminations sont toujours plus hautes et les décès toujours aussi nombreux.
Or les salles de cinéma sont un haut lieu d’échange et partage. Entre les pop-corn qu’on s’échange au milieu du dernier opus Dracula sorti en salle, facile de transmettre à son voisin une souche nouvelle du coronavirus.
D’où la décision des pouvoirs publics de maintenir fermées les salles de cinéma, jusqu’à nouvel ordre.
Les propriétaires de salles de cinéma comprennent, mais grognent
Bien qu’ils soient peu contents de l’état de leurs finances à l’heure actuelle, les propriétaires des salles de cinéma, par la voix du directeur de leur association rappelle que le coronavirus « met un sacré coup au cinéma comme à toute la filière culturelle et à l’ensemble des métiers, simplement il y en a qui ont pu repartir parce qu’il y avait des protocoles sanitaires parce qu’il y avait un engagement de la part de l’Etat mais dans le cadre de la culture, on en est à 200 jours de fermetures« .