Délaissant une carrière lucrative dans les grandes entreprises, John Marshall a choisi de se concentrer sur un enjeu mondial – le changement climatique. Grâce à sa tapageuse organisation à but non lucratif – Potential Energy Coalition, il espère motiver plus de personnes à agir pour le climat à travers le storytelling.
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De profiler le marché à protéger le climat
C’est après avoir passé 35 ans dans le marketing pour des géants comme Walmart et Bank of America que John Marshall a décidé de quitter la navire pour un motif plus altruiste. C’est l’interpellation de son fils, étudiant de 17 ans qui a été le déclencheur de ce changement. Il nous raconte : « Un jour, [mon fils] est rentré à la maison et m’a dit : « Papa, tu es un idiot inutile. Tu passes ta carrière à vendre du savon et du shampoing. Et c’est quelque chose pour lequel tu devrais réellement utiliser le marketing – informer le public sur la crise. » C’est lui qui a commencé tout ça. »
Potential Energy Coalition : Importance du marketing dans la lutte contre le climat
Après cette leçon de vie, Marshall a bâti avec ferveur Potential Energy Coalition, une organisation où il a appliqué sa longue expérience en marketing pour sensibiliser un public plus vaste à la cause environnementale. « Vous êtes mon public, je veux savoir quelles sont vos croyances et vos valeurs, et je vais trouver comment rendre ce problème pertinent pour vous. » annonce t-il en définissant sa philosophie de travail.
Une communication climatique diversifiée
Marshall a très vite observé qu’un des problèmes majeurs résidait dans la communication autour du changement climatique. À son sens, il s’agit d’une communication peu diversifiée et trop politisée, qui ne cible qu’une frange restreinte de la population. « Si nous voulons vraiment vendre le changement climatique comme un produit, nous devrons le vendre de manière à ce qu’il attire un segment beaucoup plus large du marché que les électeurs démocrates. »
De fait, avec Potential Energy Coalition, Marshall prend le parti de proposer une narration attractrice pour 70% de la population plutôt qu’une communication qui ne touche que 30% des personnes. Un choix ambitieux qui montre bien la volonté de Marshall de créer un véritable marché du changement climatique, et ce grâce aux outils du marketing.
En somme, l’action menée par John Marshall à travers Potential Energy Coalition démontre le potentiel de combinaison entre le marketing et la sensibilisation environnementale. À défaut de vendre du savon, il semble bien décidé à faire acheter l’idée d’un monde plus respectueux du climat au plus grand nombre.
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