Déterminée à ouvrir son chemin en France, BYD l’un des golgoths de la production automobile électrique en Chine, vient de dévoiler ses plans pour l’expansion de ses concessions sur le territoire. La première phase de ce plan débutera au mois de mai.
Émergence des concessions BYD en France
Le constructeur automobile BYD et Emil Frey France, l’un des principaux groupes de concessions de France, ont conjointement annoncé l’arrivée de deux premières concessions pour le mois de mai. Elles seront implantées à La Teste de Buch, en Gironde, et à Poitiers, dans le département de la Vienne. En sus de ces deux premières inaugurations, cinq autres ouvertures sont prévues avant la fin de l’année dans diverses villes comme Tours, Niort, Clermont-Ferrand, et aussi en Champagne et dans la région des Hauts-de-France.
Objectif d’expansion : conquérir le territoire français
BYD, compétiteur direct du géant Tesla dans le domaine de l’automobile électrique et hybride, ne s’arrête pas là dans son ambition. Le constructeur chinois a fait état de son désir d’augmenter la présence de ses concessions sur le territoire français, en passant de 23 identifiées en 2023 à 80 prévues pour la fin de l’année 2024. Plusieurs modèles de véhicules seront disponibles, notamment la berline Atto 3, concurrente de la Tesla Model Y, la berline Seal, et le petit modèle Dolphin.
La stratégie de distribution de BYD, un challenge relevé
BYD assure le transport de ses véhicules en provenance de Chine à ses concessions européennes. Un processus compliqué car il repose sur l’utilisation de navires appartenant à la compagnie. En outre, dans le but d’optimiser sa distribution, BYD a également exprimé son intention d’ouvrir dans trois ans une usine en Hongrie dédiée à la fabrication de voitures. Il convient de mentionner qu’elle y assemble déjà des bus électriques.
Pour une meilleure visibilité : un partenariat avec l’Euro 2024
BYD sait que pour réussir sur le marché français, la marque doit se faire connaître. Pour atteindre ce but, la société a décidé d’investir dans un partenariat coûteux avec l’Euro 2024 de football. Un pari qui selon la direction, pourrait être payant pour augmenter la notoriété de la marque BYD en France.
Alors que le marché de l’automobile électrique est en plein boom et la concurrence de plus en plus rude, la question se pose à présent : le constructeur chinois arrivera-t-il à se frayer un chemin dans les cœurs des automobilistes français et à répondre à leurs attentes en matière de mobilité verte ?
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