Le premier patient de la puce cérébrale Neuralink, Noland Arbaugh, compte acquérir un robot Tesla Optimus pour le contrôler par la pensée, lui permettant ainsi de regagner en autonomie et de se déplacer seul. Est-ce le début d’une nouvelle ère pour les personnes handicapées ?

Les capacités insoupçonnées du Neuralink

Installé par Elon Musk, la puce Neuralink permet déjà au tétraplégique Noland Arbaugh de contrôler son PC et de jouer aux jeux vidéo uniquement avec son esprit. En déplaçant simplement son curseur de souris par la pensée, il a réussi à battre ses amis sur la Nintendo Switch. Une prouesse qui montre l’étendue du potentiel de cette technologie.

Cependant, la route n’a pas été sans obstacles. Noland a subi quelques dysfonctionnements de la puce, causant de courtes frayeurs. Malgré cela, son enthousiasme pour les possibilités futures reste intact. Il espère maintenant aller plus loin, notamment en couplant le Neuralink avec un robot humanoïde.

Un nouveau corps pour une nouvelle vie

Selon Noland, un robot Tesla Optimus pourrait lui servir de corps, lui permettant de marcher et de saisir des objets à nouveau. Ce géant de la technologie, conçu par Tesla, serait contrôlé directement par sa puce Neuralink, lui redonnant ainsi une certaine autonomie. Il explique que cela changerait beaucoup de choses dans son quotidien.

Si Tesla et Neuralink réussissent à connecter Optimus à la puce cérébrale, cela pourrait révolutionner la vie des personnes handicapées. Optimus et d’autres robots comme Figure 01 ou Unitree G1, initialement développés pour effectuer des tâches manuelles grâce à l’intelligence artificielle, auraient ainsi une utilité bien plus humaine et sociale.

Le futur des technologies d’assistance

Neuralink envisage déjà ses prochaines étapes, notamment la recherche de nouveaux volontaires pour tester la puce. Bien que l’opération soit difficile et comporte des risques, les bénéfices potentiels sont énormes pour les patients. Noland Arbaugh souhaite accompagner les prochains volontaires dans ce processus.

La puce de Neuralink demande très peu d’énergie cérébrale à ses utilisateurs, rendant ainsi plus accessibles des tâches quotidiennes. Pour Noland, cela signifie la possibilité de retrouver une activité professionnelle et de participer financièrement à la vie de sa famille.

– Noland veut un robot Optimus pour le contrôler par la pensée
– Neuralink cherche de nouveaux volontaires pour tester la puce cérébrale
– Malgré les défaillances, la technologie s’améliore et s’étend
– Les robots pourraient révolutionner la vie des personnes handicapées

Avec une puce Neuralink et un robot Tesla Optimus, Noland Arbaugh pourrait bien montrer la voie à suivre pour redéfinir ce que signifie être autonome pour les personnes handicapées. L’avenir où les robots humanoïdes assistent les humains semble de plus en plus proche. Comment la société s’adaptera-t-elle à une telle innovation ?

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les tendances entrepreneuriales, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

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