250 000 € pour un stage ? Cette entreprise de Wall Street bouscule toutes les règles du jeu

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Des stages aux rémunérations record

Jane Street, acteur majeur du trading quantitatif, a fait sensation en proposant des stages avec des indemnités annuelles pouvant atteindre 250.000 dollars. Cette initiative, dévoilée récemment, marque un tournant dans la manière dont les stages sont perçus et rémunérés à Wall Street. Le groupe, connu pour sa discrétion, semble vouloir attirer les meilleurs talents en offrant des conditions inégalées.

À New York, 29 postes sont actuellement ouverts, dont une dizaine de stages de fin d’études. Ces opportunités permettent aux stagiaires de travailler de mai à août en tant que traders quantitatifs ou spécialistes en recherche quantitative. Les candidats idéaux sont ceux qui aiment résoudre des problèmes complexes, une qualité que Jane Street valorise fortement.

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Profils recherchés et conditions

Les stages proposés ne nécessitent pas obligatoirement une formation en finance, mais une connaissance du langage Python est indispensable. Jane Street valorise surtout l’intelligence et l’ambition de ses candidats, ce qui est essentiel pour les rôles de trader quantitatif ou de chercheur en finance. Les profils techniques et curieux sont particulièrement prisés.

Pour d’autres postes, comme ceux dédiés à l’organisation des processus internes ou en tant qu’assistant sales et trading, les rémunérations restent généreuses à 175.000 dollars par an. Ces offres démontrent l’engagement de Jane Street à rémunérer équitablement ses stagiaires, même dans des rôles moins techniques.

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Jane Street : une machine à profits

Fondé en 2000, Jane Street a rapidement gravi les échelons pour devenir un leader dans le trading des ETF. En 2023, ses revenus nets de trading ont dépassé 10 milliards de dollars pour la quatrième année consécutive. Cette rentabilité impressionnante permet à l’entreprise d’offrir des salaires attractifs même à ses stagiaires.

Avec un taux de marge de plus de 70%, Jane Street surpasse des géants comme Goldman Sachs en termes de profit par employé. L’entreprise reste dirigée par un groupe de 40 associés, dont l’un des fondateurs, Rob Granieri, qui continue de jouer un rôle clé dans la prise de décisions stratégiques.

Alors que Jane Street réinvente le concept de stage, les jeunes talents de la finance se trouvent face à une opportunité sans précédent. Que signifie cette évolution pour l’avenir des stages dans le secteur financier ?

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