Northrop Grumman, à travers sa filiale SpaceLogistics, envisage de lancer en 2026 un véhicule révolutionnaire capable de prolonger la vie des satellites en orbite géostationnaire. Ce satellite, équipé de bras robotiques développés par le Laboratoire de recherche navale des États-Unis (NRL), promet de transformer les opérations satellitaires à plus de 22 500 miles au-dessus de la Terre.
Des bras robotiques pour une nouvelle ère
Les bras robotiques, récemment testés avec succès, sont prêts à être intégrés au véhicule de service Mission Robotic Vehicle (MRV) de Northrop Grumman. Ces équipements ont été développés dans le cadre d’un contrat avec la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).
Le directeur de la recherche du NRL, Bruce Danly, a souligné l’importance de ce développement. « Cette charge utile robotique promet de transformer les opérations satellitaires en orbite géostationnaire, de réduire les coûts pour les opérateurs satellites et d’offrir des capacités bien au-delà de ce que nous avons aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Un marché en pleine expansion
SpaceLogistics a déjà sécurisé trois clients pour les services de son MRV : deux satellites d’Intelsat et un d’Optus. Ces clients bénéficieront de Mission Extension Pods (MEPs), des modules de propulsion qui peuvent ajouter environ six ans de vie opérationnelle à des satellites vieillissants.
Chaque année, une dizaine de satellites en orbite géostationnaire atteignent la fin de leur vie utile en raison de l’épuisement de leur carburant. Le MRV de Northrop Grumman se positionne comme une solution versatile pour le marché en expansion du service spatial, incluant la réparation, le repositionnement et l’élimination des débris.
Un écran d’affichage comme alternative au casque de réalité augmentée
Des technologies éprouvées au service de l’innovation
Le MRV s’appuie sur l’expérience acquise avec les véhicules d’extension de mission (MEV) de Northrop Grumman, qui ont déjà prolongé la vie de deux satellites de communication d’Intelsat. Les MEPs, pesant 350 kilogrammes, offrent une option plus abordable par rapport aux MEVs plus volumineux.
Contrairement aux MEVs, les MEPs ne disposent pas de leurs propres systèmes de rendez-vous et d’amarrage, ce qui contribue à réduire les coûts. Les pods seront lancés sur une orbite de transfert et utiliseront une propulsion électrique pour atteindre l’orbite géosynchrone, où ils s’arrimeront au MRV.
🤖 Technologie | Les bras robotiques changent la donne pour les satellites en orbite |
🚀 Innovation | Un marché du service spatial en pleine expansion avec le MRV |
💡 Expertise | Des technologies éprouvées pour des solutions plus abordables |
Vers un futur prometteur pour l’espace
Le MRV transportera chaque module de propulsion à son satellite client, utilisant l’un de ses bras robotiques pour l’attacher à la tuyère du moteur du satellite. Une fois installé, le MEP prendra en charge les responsabilités de propulsion, maintenant la position orbitale du satellite.
SpaceLogistics, tout en honorant ses engagements envers ses clients actuels, est en discussions avec d’autres opérateurs commerciaux et gouvernementaux intéressés par les capacités avancées du MRV. Une question demeure : jusqu’où cette technologie pourra-t-elle emmener l’industrie spatiale dans les années à venir ?
Source : SpaceNews
Ce projet est fascinant ! Est-ce que d’autres entreprises travaillent sur des technologies similaires ? 🤔
Je suis ravi de voir des innovations qui prolongent la vie des satellites. Bravo à Northrop Grumman !
Ça veut dire qu’on aura bientôt des réparateurs de satellites dans l’espace ? Quelle époque incroyable ! 🚀
Je me demande combien ça coûtera d’avoir un satellite réparé par ce MRV…
Espérons qu’aucun de ces bras robotiques ne se retourne contre nous, comme dans les films de science-fiction ! 🤖
Qui est prêt à parier que ce sera un échec total ? 🙄
Merci pour cet article enrichissant, c’est bon de voir des avancées dans le domaine spatial.
Les bras robotiques ne finissent-ils pas par tomber en panne eux aussi ?