« La nature reprend ses droits » : ce pont à la taille colossale, le plus grand passage pour animaux sauvages du monde, accueille ses premières tonnes de terre

Le projet du Wallis Annenberg Wildlife Crossing marque une étape cruciale dans la conservation de la faune sauvage. Situé au-dessus de l’autoroute 101, ce passage promet de devenir le plus grand de son genre dans le monde entier. Son but est d’offrir un passage sécurisé pour des espèces variées telles que les lions de montagne, les cerfs et les lynx roux. En mettant l’accent sur la restauration écologique et la protection de la biodiversité, ce projet est un modèle pour les initiatives similaires dans les zones urbaines à travers le globe.

Un projet ambitieux pour les espèces locales

Le Wallis Annenberg Wildlife Crossing s’étend sur une zone couvrant dix voies de circulation, nécessitant environ 6 000 mètres cubes de terre, soit environ 1 560 tonnes. Les travaux de construction ont commencé le jour de la Terre en 2022, et l’achèvement est prévu pour 2026. Ce pont, le plus grand jamais conçu pour la faune, est également vu comme un modèle de conservation urbaine à travers le monde. Les experts de la National Wildlife Federation (NWF) soulignent l’importance de ce projet pour la préservation de la biodiversité.

Le projet a déjà nécessité une planification minutieuse et une collaboration entre divers spécialistes tels que des scientifiques du sol, des biologistes, des ingénieurs et des mycologues. Le choix des sols et des champignons bénéfiques a été crucial pour créer un environnement optimal pour la flore et la faune. Dès le mois de mai, environ 5 000 plantes indigènes seront plantées pour soutenir les nombreuses espèces locales.

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La première couche de terre

Depuis trois ans, une pépinière dédiée au projet a collecté plus de 1,1 million de graines indigènes provenant de plus de 50 espèces distinctes des Montagnes de Santa Monica. Cette collecte massive de graines garantit que la zone sera remplie de végétation adéquate dès que le passage sera opérationnel. Les arbres tels que le chêne vert côtier et le chêne de la vallée, ainsi que des plantes comme le toyon et diverses variétés de sauge, sont en cours de culture.

L’introduction de cette végétation indigène n’est pas seulement destinée à soutenir la faune, mais aussi à réduire les risques d’incendie dans la région. Le projet prévoit également l’installation d’un système d’irrigation pour soutenir les plantes dans diverses conditions météorologiques, géré par Rock Design Associates et soutenu par des experts de différentes organisations environnementales.

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Un modèle de restauration écologique

Le Wallis Annenberg Wildlife Crossing s’inscrit dans un plan de restauration écologique plus large visant à revitaliser douze hectares d’espaces ouverts. Ce plan prévoit l’introduction d’environ 50 000 plantes indigènes, arbres, arbustes et plantes vivaces pour améliorer l’écosystème local. Le choix des espèces végétales se concentre sur les broussailles de sauge côtière, typiques des Montagnes de Santa Monica.

Cette initiative est essentielle pour le rétablissement de l’équilibre écologique dans une région en constante urbanisation. En intégrant des espèces végétales natives, le projet vise non seulement à préserver la biodiversité, mais aussi à créer une harmonie entre l’environnement urbain et la faune locale.

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Un projet collaboratif et innovant

Ce passage pour animaux sauvages est le fruit d’efforts collectifs pour promouvoir la coexistence entre les environnements urbains et la faune. En réunissant des spécialistes de divers domaines, le projet répond aux défis écologiques posés par les paysages en développement rapide. Le Wallis Annenberg Wildlife Crossing est une illustration de l’innovation dans la conservation de la nature en milieu urbain, et il pourrait bien inspirer d’autres projets similaires à travers le monde.

Alors que le monde continue de faire face à des défis environnementaux croissants, comment d’autres régions pourraient-elles s’inspirer de ce projet pour protéger leur propre biodiversité et promouvoir la coexistence avec la nature ?

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