Bristol Robotics Laboratory conçoit un robot qui recharge sa propre batterie avec du carburant provenant d’un « estomac microbien ».

Nous avons vu comment les robots autonomes – tels que ces appareils intelligents de gestion écologique – peuvent aider à protéger les environnements vulnérables.

Cependant, l’utilisation de robotique autonome a été jusqu’à présent limitée par son gros besoin en énergie et son ravitaillement peu pratique. Désormais, Bristol Robotics Laboratory a conçu Row-bot, qui utilise des bactéries pour s’autoalimenter quand il nettoie des eaux polluées. Avec un design inspiré des des corises (punaises aquatiques), Row-bot écumera la surface de l’eau en filtrant les polluants.

Des microbes intégrés à « l’estomac » de l’appareil transformeront la pollution en sous-produits propres, et, ce faisant, générera un voltage qui alimentera sa batterie. Cette pile à combustible microbien agit comme une source d’énergie autonome, se rechargeant lors de la nage à faible puissance du Row-bot et peut ainsi filtrer durant de longues périodes sans intervention humaine.

La conception de l’attelage de cette pile à combustible microbien pourrait permettre à beaucoup d’autres robots de fonctionner seuls sans avoir besoin de recharge.

De quelles autres façons les robots pourraient-ils aider à nettoyer l’environnement ?

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les tendances entrepreneuriales, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

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