Les ingénieurs biomédicaux de l’Université de Newcastle ont créé un membre prosthétique qui utilise une intelligence artificielle pour s’adapter à l’environnement, en ajustant sa prise et ses mouvements en fonction des besoins.
Déjà présentée aux patients de l’hôpital Freeman de Newcastle, la main bionique avec des capacités de vision utilise l’intelligence artificielle plutôt que les signaux électriques des muscles pour contrôler ses mouvements. Bien que les prothèses se soient considérablement améliorées au fil du temps grâce à des améliorations matérielles, les méthodes de contrôle ne sont pas très avancées. La nouvelle prothèse conçue par les ingénieurs de l’Université de Newcastle a été enseignée à reconnaître les objets utilisant les réseaux de neurones.
En apprenant quels objets nécessitent quel type de saisie, en fonction de la taille, de l’orientation et de la forme, le membre intelligent peut immédiatement prendre une décision quant à ce qui est nécessaire. La caméra installée au sommet de la prothèse affiche un objet, puis l’intelligence artificielle détermine quelle saisie est nécessaire et indique à la main de se déplacer en conséquence. L’ensemble du processus ne nécessite que quelques millisecondes, dix fois plus vite que la méthode actuelle, ce qui nécessite que l’utilisateur se concentre sur l’objet et travaille les muscles connectés au membre pour obtenir l’action souhaitée.
Il existe déjà de nombreux autres projets visant à améliorer les prothèses. Sinon, comment les villes intelligentes pourraient-elles intégrer ces idées et ces nouvelles technologies pour rendre les services publics plus accessibles ?
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