La crise de l’immobilier est une réalité que connaissent tous les pays du globe. Industrialisés ou non. Et cette réalité est d’autant plus criante dans les pays du tiers monde où non seulement une crise de l’immobilier sévit, mais en plus les capitaux sont eux aussi rares. Ce qui contraint ces pays à vivre sous la coupe d’une densité hors norme d’habitants au km². Fort heureusement, le plastique est un matériau dont plus personne ne veut désormais. Du moins dans nos océans et nos assiettes.

Et en Colombie, une association vient de mettre sur pied un procédé inédit permettant de faire du plastique recyclé des briques ensuite utilisées pour construire des maisons aux sans-abris.
D’une pierre deux coups
Comme la grande majorité des métropoles des pays du tiers monde ou en voie de développement, la capitale de la Colombie, Bogota, est polluée par les tonnes de plastiques qui jonchent rues et cours d’eau.
Le matériau y est omniprésent, et comme vous le savez déjà cela est tout sauf bon pour la planète. Pour rappel, le pastique met 450 années à se décomposer en micro-particules dans la nature. Puis plus de 500 ans à se dégrader complètement dans notre environnement.
Ce qui en fait l’un des matériaux les plus polluants du monde. Que faire dans ce cas pour lutter contre sa prolifération ? Des colombiens ont eu la bonne idée de le transformer en briques ensuite utilisées pour construire des maisons aux sans-abris.

Ainsi, ils font d’une pierre deux coups. En recasant les sans-abris et en débarrassant les villes colombiennes, notamment sa capitale Bogota, de quelques 650 tonnes de plastique produits par jour.
Des maisons en briques de plastique
Le plastique récupéré et stocké est ensuite purifié puis plongé dans une solution tenue secrète par l’association qui est en voie de breveter son procédé. Le mélange fond à 240° C puis se liquéfie.
Ce liquide chaud est ensuite moulé en des briques qui seront ensuite utilisées pour la construction de maisons.
Diverses formes peuvent être données à ces briques. Notamment des poutres et des des cadres de fenêtre.

Chaque maison construite à partir de ce procédé permet de recycler 4 tonnes de plastique. Tout en réduisant de 40 % le coût de construction d’une maison. Selon les tarifs locaux.