Découverts il y a un peu plus d’une centaine d’années, les antibiotiques nous aident à lutter contre les bactéries et les infections qu’elles engendrent chez les humains et les animaux. Alors que l’essor de l’industrie pharmaceutique a permis la découverte d’une multitude d’antibiotiques nouveaux, la mal utilisation de ces substances et les mutations générées chez les bactéries ont facilité la formation de résistances chez ces agents pathogènes. Déjà connu pour aider à soulager les douleurs, le cannabis serait aussi doué de propriétés antibiotiques. Il serait l’antibiotique du futur.
Le problème des résistances bactériennes
Les bactéries pour être combattues, sont exposées à de fortes doses d’antibiotiques qui ont pour effet de lyser leur structure biochimique et donc de détruire l’agent pathogène tout en jugulant l’infection causée par celui-ci dans l’organisme d’un être vivant.
Or avec l’essor de notre société de consommation de mauvaises habitudes se sont installées. Notamment la consommation abusive de ces médicaments a abouti au développement de résistances bactériennes. Du coup, il faut désormais associer deux, trois voire quatre antibiotiques pour soigner une infection pour laquelle il fallait juste 1 ou 2 comprimés à une certaine époque, pour être jugulée.
Sans oublier l’usage de moyens plutôt peu orthodoxes comme la phagothérapie. Et la recherche patine quant à la découverte de nouveaux antibiotiques. Le salut de l’humanité viendra du cannabis dans lequel une molécule antibiotique assez puissante vient d’être isolée.
Le cannabis, comme antibiotique du futur
La découverte a été faite par les chercheurs de l’Université McMaster au Canada. 18 molécules dérivées du CBD ont été isolées dans la plante et l’une d’entre-elles attirerait notamment l’attention des scientifiques, qui lui prédisent des capacités anti-microbiennes. Il s’agit du cannabigérol.
Cette molécule aurait notamment fait ses preuves sur le redoutable SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline). Il s’agit pour rappel de l’un des germes nosocomiaux les plus dangereux et meurtriers.