La maladie d’Alzheimer fait partie de ce groupe de pathologies dites orphelines, dont on ne dispose pas encore de moyens de guérison ciblés. Les seuls traitements qui existent à ce jour permettent de traiter les symptômes de la maladie, mais pas de l’éradiquer à proprement parler. Ceci est dû au fait qu’en général le diagnostic d’Alzheimer est tardif. Des chercheurs viennent fort heureusement de mettre sur pied un test sanguin capable de détecter la maladie avec 5 années d’avance.
Alzheimer, un tueur silencieux
En 2020 on comptera dans le monde près de 1 300 000 patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Cette maladie neuro-dégénérative fait partie des plus répandues et des plus invalidantes, au même titre que la sclérose en plaques ou la maladie de Charcot. Si ces deux dernières sont mieux connues du point de vue du diagnostic et même de la prise ne charge, ce n’est malheureusement pas le cas pour Alzheimer.

Aussi bien au bien du diagnostic que de la prise en charge Alzheimer demeure une pathologie difficile à appréhender par les médecins.
Une équipe de chercheurs vient de faire un pas de géant en isolant une protéine supposément présente dans le sang des humains essentiellement atteints d’Alzheimer. Il s’agit de la protéine Tau, dont le taux plasmatique peut être utilisé comme marqueur précoce de l’apparition d’Alzheimer.

On prédit à 5 années l’avance avec laquelle il sera possible grâce à Tau, d’établir le diagnostic de maladie d’Alzheimer.
Une question de signature génétique
D’après les chercheurs dont il question dans l’étude, la protéine Tau émettrait une signature génétique unique qui serait à même de laisser des traces biologiques de sa présence dans un organisme au plus tôt 5 années avant l’installation véritable de la maladie. Tout en espérant que des pistes nouvelles de traitement soient elles-aussi découvertes