Voici une nouvelle promesse gouvernementale qui n’est pas passée inaperçue pour tout le monde. En effet, Bruno Le Maire a présenté ce mardi 8 juin un plan de soutien à la filière aéronautique de 15 milliards d’euros. L’objectif est notamment de sauver les emplois du secteur qui produit l’avion le plus vendu au monde. Le Ministre en a profité pour promettre la mise en place d’avions non polluants pour 2035…
Un engagement très officiel
Bruno Le Maire a annonce une aide étatique versée par la France à la filière aéronautique. Ce secteur a été particulièrement touché par la crise liée au Covid-19, et l’Etat souhaite bel et bien donner un coup de pouce aux constructeurs. Mais attention, le versement de cette aide se fera uniquement à une condition.
En effet, en échange de cette aide, équipementiers et compagnies doivent s’engager sur une irréprochable ligne environnementale. L’aviation civile française va devoir diviser par deux ses émissions de CO2 d’ici 2050. C’est un engagement fort, avec notamment une utilisation des biocarburants qui devrait s’accélérer.
Nous voulons accélérer la décarbonation de la filière aéronautique et parvenir à la fabrication d’un avion neutre en carbone en 2035.Le Conseil pour la recherche aéronautique civile recevra un soutien d’1,5 milliard € sur 3 ans pour développer de nouvelles technologies #PlanAéro pic.twitter.com/7lD4dnIygh
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) June 9, 2020
Une promesse importante
Bruno Le Maire et la ministre de la Transition écologique ont expliqué que la piste privilégiée à explorer serait les avions carburant à l’hydrogène. Il faut savoir qu’actuellement, Dassault utilise d’ores et déjà des piles à hydrogène dans ses avions pour alimenter en électricité les cabines. Cependant, ces dernières ne sont pas utilisées pour alimenter les turbines.
Ce serait une piste envisageable, qui permettrait de faire économiser du poids et du carburant. D’ailleurs, Airbus avait présenté le Maveric en début d’année, un avion très léger permettant de consommer 20 % de carburant en moins qu’un avion classique. Cependant, ce n’est plus uniquement un projet… en effet, le Gouvernement ne laisse plus aucune marge de manœuvre aux industries. Elles vont devoir aller vite et accélérer le mouvement, car 2035, c’est… demain !