Alors marginalisés au début des années 2010, les carburants ou modes de propulsion alternatifs ont de plus en plus la cote. Notamment l’électrique et l’hydrogène, que l’on considère unanimement comme les modes de propulsion du futur. C’est d’ailleurs ce que motive diverses start-ups à se jeter à l’eau et penser les transports du futur. A l’instar de Urban Aeronautics, qui vient de lever le voile sur un prototype et des maquettes du CityHawk, une voiture volante alimentée par de l’hydrogène. C’est fou mais quand on y pense réellement c’est tout sauf irréaliste.
Pourquoi le choix de l’hydrogène ?
Vous n’êtes pas sans savoir que l’hydrogène est complexe et coûteux à extraire dans la nature. Du coup, rouler à l’hydrogène revient beaucoup plus cher au consommateur lambda, comparativement à l’électrique dont les tarifs ne font que baisser au fur et à mesure que ce type de voiture s’installe dans notre paysage automobile.
Malheureusement de manière plus pratique, il est plus rentable et viable pour une compagnie de transport, de faire voler une voiture à l’hydrogène, plutôt que le faire à l’électrique.
Pour s’élancer dans les airs un engin volant consomme d’importantes quantités d’électricité. Et pour maintenir le même appareil dans les airs, c’est tout aussi énergivore.
Or les batteries électriques ont déjà montré leurs limites quand il s’agissait notamment d’effectuer des tâches lourdes. Dont déplacer un camion ou un avion. Raison pour laquelle même dans l’industrie aéronautique, on penche désormais plus vers l’hydrogène comme carburant propre de demain.
Le CityHawk d’Urban Aeronautics
Foutu comme une DeLorean de Retour vers le futur et aux allures assez 80ies, le CityHawk est un véhicule volant à décollage vertical et atterrissage horizontal. Capable de rouler à 270 km/h sur une distance de 150 km/h, ce véhicule du futur embarque jusqu’à 6 places assises (sans compter celle du chauffeur) et se prêtera bien à du covoiturage façon futuriste.
De conception israélienne, son concepteur Urban Aeronautics espère en commercialiser 7 millions d’unités d’ici 2070.
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