Avec le coronavirus, une forme de travail de plus en plus à la mode a connu son réel envol. Il s’agit en effet du télétravail. Imaginez-vous en chaussettes entrain de travailler depuis votre salon ou votre chambre, au lieu de devoir vous déplacer pour vous rendre à votre lieu de service habituel. C’est une idée qui a permis à certains de conserver leur travail, même en ces temps de crise. Et tout pourrait changer à l’avenir, les économistes poussant afin d’instaurer une taxe sur le télétravail en Europe.
L’Allemagne encore une fois à la manoeuvre
« Le télétravail offre des économies financières directes sur des dépenses comme le transport, le déjeuner, les vêtements et le nettoyage. Ajoutez à cela les économies indirectes via le renoncement des dépenses sociales et autres qui auraient été engagées si un travailleur avait été au bureau ».
Affirmait récemment Luke Templeman, chercheur à la Deutsche Bank et accessoirement co-auteur du rapport dédié à la nouvelle taxe en cours d’étude sur le télétravail.
Il faut cependant préciser qu’elle ne s’applique pas à tout le monde. En effet, ceux ayant l’obligation de travailler depuis chez eux ne sont pas concernés par cette prochaine taxe. Seuls ceux ayant fait le choix délibéré de travailler depuis la maison, alors qu’ils auraient normalement pu se rendre dans leur lieu de service, devront s’acquitter de cette taxe nouvelle.
Avant tout une question d’économie
« D’un point de vue personnel et économique, il est logique que ces personnes reçoivent un coup de main. Il est également logique de reconnaître que les travailleurs essentiels qui assument le risque Covidien pour de faibles salaires. Ceux qui ont la chance d’être en mesure de se « déconnecter » de l’économie en face à face le leur doivent » conclut Luke Templeman.