Renault est l’un des piliers du marché de la voiture électrique dans le monde. Longtemps pionnier de ce secteur par l’entremise de son allié Nissan et la ponte de la Leaf et de la Zoe, Renault se lance désormais dans un autre pan du développement des EVs. En effet, Renault compte désormais recycler les voitures électriques, ainsi que leurs batteries. Pour ce faire le géant au Losange compte transformer l’une de ses dernières usines basées en France. On revient sur les faits importants à ce sujet.
La voiture électrique est verte, mais pollue tout autant
Dans un récent reportage proposé par la chaîne de télévision suisse Arte, l’on est édifié sur le fait que bien qu’elle soit plus verte, la voiture électrique pollue presque autant qu’une thermique.
Déjà du fait de l’utilisation lors de sa conception, de matériaux assez rares, appelés métaux rares. L’extraction de ces métaux rares produit une quantité non négligeable de gaz à effet de serre.
Et le processus même d’assemblage de ces ZEs est tout aussi énergivore. Sans compter qu’une fois sur route et qu’il faudra les recharger, c’est en général avec des sources fossiles qu’est produite l’énergie utilisée pour la recharge de ces voitures.
Du coup, les ZEs ne seraient pas aussi vertes qu’on le croît. Cependant, Renault compte renverser la vapeur en proposant notamment la possibilité d’enfin recycler les voitures électriques et leurs batteries.
L’usine des Flins transformée
Prochainement rebrandée Re-Factory, l’usine de Flins sera consacrée à la remise à neuf des véhicules de la marque au Losange en France. Ainsi, grâce à cette initiative qui au passage fera économiser 2 milliards d’euros à Renault, lui permet de bâtir de toutes pièces le circuit des voitures électriques reconditionnées.
De quoi faire sourire ceux qui n’avaient pas les moyens de s’offrir une ZEs.
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