Alimentaire

Ajouter un chromosome pour augmenter le rendement des cultures ?

Ajouter un chromosome pour augmenter le rendement des cultures ?

Vous avez déjà sans doute entendu parler à de nombreuses reprises de l’insécurité alimentaire. Il semble que bien souvent, cette dernière soit liée à un faible rendement agricole. Il faut donc trouver des solutions pour augmenter le rendement des cultures. Et d’après une nouvelle étude scientifique qui vient tout droit des États-Unis, l’ajout d’un chromosome 16 sur les plantes pourrait résoudre ce problème. Voilà qui est particulièrement surprenant.

L’accès à une nourriture saine

L’insécurité alimentaire est une situation malheureusement fréquente dans le monde. Il s’agit d’une situation dans laquelle la population ne peut pas accéder à une nourriture suffisamment importante pour couvrir ses besoins. Dans ce cas-là, la population souffre de la faim. Il faut donc trouver une solution pour satisfaire les besoins nutritionnels de cette population. Malheureusement, la pauvreté fait souvent obstacle et cette situation se retrouve principalement dans les pays en voie de développement.

Pour réussir à trouver une solution optimale, il faudrait améliorer les rendements agricoles. Or, on sait que c’est compliqué, compte tenu de la surconsommation qui existe dans les pays occidentaux. Aussi, des chercheurs originaires d’une université à Chicago ont étudié une nouvelle piste. Ils ont parlé des effets de l’ADN humain sur les cultures.

La modification de l’ADN

D’après ces chercheurs, l’ADN pourrait être la clé. En effet, il faut savoir que le chromosome 16 de l’être humain est responsable de la production de l’enzyme appelée Fat Mass. Cette protéine catalytique est associée à l’obésité chez les hommes et chez les femmes. Aussi, en ajoutant cette enzyme dans l’ADN des plantes Agricole, le rendement pourrait augmenter de 50 %.

D’après l’étude, ce chromosome 16 introduit dans une plante pourrait agir de la même manière que chez l’être humain, et ainsi donner des spécimens qui sont plus gros. En outre, ces plantes résisteraient mieux à la sécheresse. Des études et des tests sont actuellement en cours dans les laboratoires. Mais cette piste pourrait être réellement intéressante. Affaire à suivre.

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