Vous êtes demandeur d’emploi et rêvez de vous lancer dans l’entrepreunariat ? Saviez-vous qu’il est possible de cumuler allocations chômage et auto-entrepreneuriat en France ? Zoom sur les conditions à respecter et les implications de ce cumul.
Eligibilité aux allocations chômage
Préalable indispensable pour envisager le cumul, il faut tout d’abord satisfaire à plusieurs conditions pour percevoir les allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE). Cela nécessite notamment d’avoir travaillé au minima 130 jours ou 910 heures au cours des derniers mois, de ne pas avoir volontairement quitté son travail et de s’être inscrit en tant que demandeur d’emploi. Attention, pas n’importe quelle démission ouvre droit aux ARE, il convient de bien s’informer.
Créer son auto-entreprise et cumuler avec l’ARE
Lorsque vous remplissez les critères d’obtention des allocations chômage, vous pouvez alors songer à créer votre propre entreprise en parallèle. Si le statut d’auto-entrepreneur séduit par sa simplicité et sa flexibilité, il convient toutefois d’être vigilant et de respecter certaines règles pour continuer de toucher les ARE.
Entre activité et inactivité : les implications sur l’ARE
Démarrer une activité en tant qu’auto-entrepreneur peut impacter le montant de vos allocations. En effet, si vous ne réalisez aucun chiffre d’affaires, vous continuez à percevoir la totalité de votre aide. En revanche, si l’entreprise génère des bénéfices, l’ARE sera partiellement maintenue.
Comment le montant de l’ARE est-il calculé ?
Le calcul des allocations se fait en trois temps. Il tient compte des revenus mensuels générés par votre activité, d’un abattement forfaitaire fonction de l’activité exercée, et d’une conversion de la part de l’ARE non versée en nombre de jours d’indemnisation reportable.
L’arce, une alternative à l’are
Si la création ou la reprise d’une entreprise représente un coût non négligeable, les demandeurs d’emploi bénéficient de l’ARCE, ou aide à la reprise ou à la création d’entreprise. Il s’agit d’une avance de 60% de la totalité des allocations chômage, qui peut être perçue en deux temps. Attention cependant, contrairement à l’ARE, l’ARCE n’est pas cumulable avec une activité salariée.
Faire le bon choix entre are et arce
Le choix entre l’ARE et l’ARCE s’avère stratégique pour l’auto-entrepreneur au chômage. Il dépend de plusieurs facteurs tels que le besoin de disposer ou non d’un capital pour démarrer son entreprise et le chiffre d’affaires estimé des premiers mois d’activité. Entre sécurité financière et liberté d’action, le choix se veut donc murement réfléchi.
Et vous, connaissez-vous d’autres astuces pour optimiser les ressources financières lorsque l’on décide de lancer son projet entrepreneurial tout en étant demandeur d’emploi ?