Daniel McKinnon, ancien chef de produit pour Google et Meta, donne son avis sur l’expérience de travail au sein des deux géants de la tech. Il compare les perspectives de carrière, les pratiques de rémunération ainsi que l’organisation du travail dans chaque entreprise.
Récompenses et bénéfices : un poids sur la balance
Selon McKinnon, les modalités de rémunération diffèrent grandement entre Meta et Google. L’ancien chef de produit indique que Meta distribue des actions à ses employés après quatre années de service, tandis que Google présente un plan un peu différent. En effet, l’entreprise met à disposition environ 70% des titres dans les deux premières années de travail.
Pour certains, cette répartie pourrait constituer un désavantage pour les employés de Google. Moins d’opportunités pour obtenir des actions pourrait signifier une baisse de la rémunération globale sur le long terme. Cependant, un porte-parole de Google a réfuté cette théorie lors d’une interview avec Business Insider, en déclarant que la majorité des employés ayant bénéficié d’augmentations de salaire et de primes.
Structure organisationnelle : des philosophies différentes
La structure de l’entreprise joue un rôle essentiel dans la détermination du lieu de travail idéal pour un individu. Selon McKinnon, Meta et Google abordent la gestion de projet de manière très différente.
Chez Meta, la direction est très impliquée dans tous les aspects de la réalisation d’un produit. Par exemple, le PDG Mark Zuckerberg Participerait lui-même au processus décisionnel lorsqu’il y a des visions divergentes autour d’un produit.
À l’inverse, chez Google, l’encadrement n’intervient pas aussi fréquemment. Les équipes ont parfois la liberté de travailler sur des projets pendant des décennies sans intervention. McKinnon cite Waze et Google Maps comme exemples de cet esprit d’entreprise autonome en action.
Opportunités de carrière : perspective à court terme ou à long terme ?
Selon McKinnon, les perspectives de carrière peuvent être une considération importante lors de la réflexion sur la question de savoir où travailler. Il suggère que Meta pourrait offrir des opportunités plus rapides pour monter les échelons. Cela dit, il ajoute qu’il est également plus facile de se faire licencier chez Meta que chez Google à cause de « mauvaises performances ».
Un sondage de l’application Blind présentait le classement de satisfaction des employés pour plusieurs entreprises tech, selon lequel les employés de Google arrivaient en quatrième position et ceux de Meta en huitième.
Alors, vaut-il mieux travailler pour Google ou pour Meta ? Les deux sembleraient proposer des expériences uniques, offrant des avantages et des défis différents. La meilleure entreprise pour un individu pourrait dépendre de ses objectifs de carrière à long terme, de sa définition du succès et de la manière dont il gère le stress au travail. Quels facteurs valorisez-vous le plus dans votre environnement de travail ?