Lorsque l’on parle de voitures historiques, rares sont celles qui suscitent autant d’émerveillement et de curiosité que la Rolls-Royce Phantom I Jonckheere Aerodynamic Coupe. Ce véhicule unique, qui a vu le jour dans les années 1930, est bien plus qu’une simple automobile : il est le témoin d’une époque et d’un art de vivre.

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Une naissance mouvementée

La Rolls-Royce Phantom I a été produite pour la première fois en 1925. Initialement destinée à être carrossée par Hooper & Co, elle ne quitta jamais l’Angleterre. Sa première propriétaire, Mme Hugh Dillman de Detroit, ne fut pas séduite par le design original.

C’est alors que le Raja de Nanpara, un potentat régional sous domination britannique, manifesta son intérêt pour la voiture. Cette acquisition marqua le début d’un voyage international pour la Phantom, qui aboutit finalement en Belgique en 1934.

Un design révolutionnaire

En Belgique, les frères Jonckheere, célèbres pour leurs travaux sur les carrosseries, ont offert une nouvelle vie à la Phantom I. Ils ont conçu une carrosserie innovante et extravagante, caractérisée par des formes géométriques et un style moderniste typique de l’Art Déco.

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Le véhicule présentait des éléments uniques comme des toits ouvrants jumeaux, des bagages sur mesure et une ailette stabilisatrice à l’arrière. La calandre avant modifiée contribuait à son surnom de « La Porte Ronde Rolls ».

Prestige et controverses

Présentée au Concours d’Élégance de la Côte d’Azur, la Jonckheere Coupe suscita autant d’admiration que de controverse. Malgré son design peu conventionnel, elle remporta le Prix d’Honneur au Concours d’Élégance de Cannes en août 1936.

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Malheureusement, son histoire fut marquée par des mystères et des passages entre différents propriétaires. Découverte dans un état négligé dans un dépotoir du New Jersey dans les années 1950, elle semblait destinée à l’oubli.

🗓️ Moments clés
🚗 Production initiale en 1925
🇧🇪 Réinvention par les frères Jonckheere en 1934
🏆 Prix d’Honneur au Concours d’Élégance de Cannes en 1936
🛠️ Restauration par Max Obie dans les années 1950
🔧 Vente aux enchères en 1991
🔄 Renaissance moderne en 2012 par Ugur Sahin

Une restauration mémorable

Dans les années 1950, Max Obie, un entrepreneur de la côte Est américaine, acquit le véhicule et le restaura avec faste. Utilisant 1,5 kilos de poussière d’or pour la peinture, il exposa la voiture en prétendant qu’elle avait appartenu à la royauté.

Ce n’est qu’en 1991 que la voiture fut authentiquement restaurée et vendue à un collectionneur japonais lors d’une vente aux enchères, bien que la description fut incorrecte. La voiture retrouvait ainsi une partie de sa splendeur d’antan.

Renaissance moderne

En 2012, une nouvelle interprétation du Jonckheere Aerodynamic Coupe fut révélée par Ugur Sahin, un designer automobile turc. Ce concept moderne conservait les lignes intemporelles de l’original tout en y intégrant des technologies du XXIe siècle.

Avec l’éclairage LED et une carrosserie épurée, cette nouvelle version démontrait que même un design vieux de plusieurs décennies pouvait être adapté aux standards actuels.

  • Production initiale en 1925
  • Réinvention par les frères Jonckheere en 1934
  • Restauration mémorable dans les années 1950
  • Renaissance moderne en 2012

La Rolls-Royce Phantom I Jonckheere Aerodynamic Coupe demeure une icône parmi les voitures de collection. Son histoire riche et complexe continue de captiver les passionnés d’automobile du monde entier. Que nous réserve l’avenir pour cette légende sur roues ?

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Lynda, journaliste passionnée par l'entrepreneuriat et les nouveaux business, est diplômée de Paris-Sorbonne et formée en Search Marketing. Alliant écriture et optimisation SEO, elle explore les modèles d'affaires émergents et les opportunités du marché. Contact : [email protected].

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