La transition vers des véhicules plus écologiques prend un tournant inattendu. Un moteur thermique pourrait bien se retrouver dans votre prochaine voiture électrique. Les EREV, ou voitures électriques à autonomie étendue, représentent une innovation qui pourrait bouleverser le marché automobile mondial. Ce concept intrigant promet d’allonger l’autonomie des véhicules tout en réduisant les coûts, mais il soulève également des questions sur sa véritable place dans l’avenir de l’industrie automobile.

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Une innovation électrisante en provenance de Chine

En Chine, un nouveau type de véhicule électrique est en train de transformer le marché. « Je n’avais jamais envisagé d’acheter un véhicule électrique avant, » déclare un habitant de Shanghai, ravi de sa nouvelle acquisition. La Li Auto L6, un modèle électrique à extension d’autonomie, séduit par sa capacité à éliminer les soucis liés à l’autonomie lors de longs trajets. Ce modèle révolutionnaire est l’un des premiers EREV à connaître un succès fulgurant.

Ce concept n’est pas totalement inédit. Des modèles pionniers tels que l’Opel Ampera ou la BMW i3 avaient déjà exploré cette voie. Cependant, en Chine, l’engouement pour ce type de véhicule est sans précédent. Les ventes d’EREV ont doublé et représentent désormais une part significative du marché des véhicules hybrides rechargeables. Ce succès pourrait bien s’étendre au-delà des frontières chinoises.

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Des performances impressionnantes à un coût réduit

Un modèle qui attire particulièrement l’attention est la Ramcharger, attendue l’année prochaine aux États-Unis. Ce pick-up EREV promet une autonomie impressionnante de plus de 1 100 km par charge. De quoi convaincre les plus sceptiques d’opter pour l’électrique.

Un autre avantage majeur des EREV est leur coût. Ils sont en moyenne 4 000 dollars moins chers que leurs équivalents entièrement électriques. Cette économie s’explique par l’utilisation de batteries plus petites, ce qui réduit considérablement le coût de production. Le secret de leur grande autonomie réside dans l’intégration d’un moteur thermique, utilisé exclusivement pour recharger la batterie.

Le fonctionnement unique des EREV

À la différence des hybrides classiques, le moteur thermique des EREV ne sert pas à propulser le véhicule. Il se met en marche uniquement pour recharger la batterie, prolongeant ainsi l’autonomie lors de trajets plus longs. Cela permet de réaliser environ 95 % des trajets en mode électrique, sans se soucier de l’autonomie.

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Malgré l’enthousiasme général, les grandes marques américaines restent prudentes. Stellantis sera bientôt la seule à proposer ces véhicules sur le marché américain. De nombreuses interrogations subsistent quant à leur classification et leur éligibilité à des incitations fiscales attractives.

🚗 Économie EREV coûte 4 000$ de moins qu’un modèle électrique équivalent.
⚡ Autonomie Plus de 1 100 km par charge grâce à un moteur thermique pour recharger.
🌍 Environnement 95% des trajets en mode électrique, mais débat sur l’impact écologique réel.

Les défis et perspectives des EREV

Les EREV doivent encore surmonter plusieurs obstacles. La présence d’un moteur thermique pourrait les exclure de la catégorie des voitures électriques, limitant ainsi leur accès à certains avantages fiscaux. De plus, ils doivent prouver qu’ils peuvent véritablement contribuer à la transition vers des véhicules zéro émission.

La Chine, forte de son expertise sur les EREV, pourrait dominer ce marché émergent. Toutefois, les barrières douanières limitent l’exportation de ces modèles vers les États-Unis. General Motors prévoit d’intégrer des véhicules hybrides rechargeables dans son catalogue d’ici 2027, mais sans mention précise des EREV.

Alors que les EREV promettent de révolutionner le marché des véhicules électriques, leur rôle futur reste incertain. Seront-ils une étape transitoire vers des solutions encore plus vertes ou une impasse technologique ?

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Lynda, journaliste passionnée par l'entrepreneuriat et les nouveaux business, est diplômée de Paris-Sorbonne et formée en Search Marketing. Alliant écriture et optimisation SEO, elle explore les modèles d'affaires émergents et les opportunités du marché. Contact : [email protected].

43 commentaires
  1. david_guerrier le

    Vraiment intéressant, mais est-ce que ça ne va pas à l’encontre du principe d’une voiture 100% électrique ? 🤔

    • Serge Rochain le

      Une ânerie de plus des combattants d’arrière garde qui nous vendent u’ vieux trucs qui existait déjà il y a 15 ans et qui a sombré dans l’oubli avec l’evution du parc de chargeurs pour VE.
      RAPPELEZ VOUS, l’Ampera D’OPEL !

    • Ou est l intérêt de ce concept si la voiture consomme 8 litres au cent pour recharger l électrique, autant avoir une voiture thermique traditionnelle !!!

    • On vire enfin le bout de ferraille bruillant et polluant et on veut nous faire croire qu’en remettant cette chose dans le coffre c’est la solution miracle
      Vive la bêtise humaine et surtout les pétroliers qui font des pieds et des mains pour exister en l’état un peu plus longtemps …
      Forcément c’est intéressant pour les chinois vu qu’ils n’ont à priori qu’un réseau de bornes peu développé et pourtant plus de 1 millions de VE aujourd’hui .
      Quand on voit le maillage des bornes rapides en Europe ça n’a aucune utilité.

  2. Serge Rochain le

    Cet article aurait été d’actualité en 2010….. comme ceux pour les PHEV, qui étaient tous deux la reponse à la faiblesse du reseau de bornes de recharge. Mais tous deux sont dépassés aujourd’hui grace aux autonomies des VE et de la qulité du réseau de bornes de recharge.
    Si certains constructeurs s’entêtent encore avec les PHEV ce n’est que pour répondre à l’inquiétude injustifiée des rouleurs en fumante toujours mal informés de l’état du réseau de bornes. Mais la verson EREV est elle abandonnée depuis 2014 quand Opel a annoncé ne pas reconduire l’Ampera qui utilisait ce procédé.
    Je ne comprends pas comment un journaliste supposé savoir de quoi il parle, ose aujourd’hui sortir un pareil article.

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