Face aux accusations de l’UE, la Chine défie la logique : ces turbines « impossibles » pourraient redessiner la carte énergétique du monde

La récente polémique autour des éoliennes chinoises en Allemagne soulève des questions cruciales sur la sécurité des données et le protectionnisme commercial. Un rapport d’un groupe de réflexion allemand, commandé par le ministère de la Défense, a mis en lumière des inquiétudes concernant l’utilisation potentielle de capteurs de turbines pour collecter des données sans autorisation. Cependant, le China Chamber of Commerce to the EU (CCCEU) rejette fermement ces allégations, les qualifiant de « techniquement improbables et sans fondement factuel ». Cette situation met en exergue la complexité des relations commerciales sino-européennes dans le domaine des énergies renouvelables.

Les protections techniques et opérationnelles en place

Le CCCEU a souligné que les capteurs des turbines éoliennes sont uniquement conçus pour l’optimisation des performances, la surveillance des pannes et la protection de la faune. Selon la chambre, ces systèmes ne possèdent aucune capacité de collecte de données secrète, rendant les accusations infondées. Concernant le projet Waterkant, le CCCEU a clarifié que tous les systèmes de contrôle, de stockage de données et de gestion à distance sont gérés par des développeurs allemands et européens.

Les entreprises chinoises de l’éolien ont contribué de manière significative au développement mondial des énergies propres, en offrant des produits efficaces, innovants et fiables tout en respectant rigoureusement les réglementations locales. La chambre a averti que la politisation des projets commerciaux pourrait saper la concurrence loyale et la confiance des investisseurs. Exclure les entreprises chinoises en raison de préoccupations de sécurité non vérifiées équivaudrait à du protectionnisme commercial, ce qui irait à l’encontre de l’engagement de l’UE envers les marchés libres.

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Les experts rejettent les préoccupations de sécurité comme du protectionnisme commercial

Selon le Global Times, Lin Boqiang, directeur du Centre chinois de recherche en économie de l’énergie de l’Université de Xiamen, a déclaré que les allégations étaient totalement « sans fondement ». Il a expliqué que les équipements éoliens sont installés à des emplacements fixes sous une approbation et une supervision gouvernementales strictes, rendant impossible tout contrôle à distance ou collecte de données non autorisés.

Jian Junbo, directeur du Centre des relations Chine-Europe à l’Institut d’études internationales de l’Université Fudan, a exprimé des vues similaires. Il a suggéré que le rapport du think tank était une tentative de suppression de la technologie éolienne chinoise, qui a considérablement progressé et propose des prix compétitifs. La CCCEU a souligné que la Chine et l’UE partagent des intérêts communs en matière d’énergie renouvelable et de neutralité carbone. Exclure les fournisseurs chinois, a-t-elle averti, ralentirait non seulement la transition énergétique de l’Allemagne, mais perturberait également les chaînes d’approvisionnement à travers l’Europe.

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Les impacts potentiels sur le commerce sino-européen

Malgré les frictions politiques, le commerce entre la Chine et l’UE reste solide, avec un commerce bilatéral atteignant 5,591 trillions de yuans (771 milliards de dollars) en 2024, soit une augmentation de 1,6 % par rapport à l’année précédente. Jian a conclu en exhortant les décideurs politiques allemands et européens à éviter de saper les relations économiques et commerciales par des allégations infondées.

Le CCCEU a maintenu que la coopération internationale dans le domaine des énergies renouvelables reste essentielle pour la durabilité mondiale et la stabilité économique. Le tableau ci-dessus illustre la croissance continue du commerce, soulignant l’importance d’une approche collaborative malgré les tensions géopolitiques.

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L’importance de la coopération internationale

La coopération internationale dans le secteur des énergies renouvelables est cruciale pour atteindre les objectifs mondiaux de durabilité. En rejetant les entreprises chinoises sur la base de préoccupations non vérifiées, l’Europe risque de compromettre ses propres ambitions énergétiques. La CCCEU a souligné que l’intégration des technologies chinoises pourrait accélérer la transition énergétique, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles.

Les tensions actuelles pourraient être résolues par des dialogues constructifs qui mettent en avant les intérêts communs de l’UE et de la Chine. En travaillant ensemble, les deux parties peuvent stimuler l’innovation et établir des normes mondiales pour les technologies propres. Comment l’Europe et la Chine parviendront-elles à surmonter ces défis pour renforcer leur partenariat énergétique ?

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