Au Mexique, la population pauvre représente plus de 16 millions de foyers, avec des revenus entre 250 et 1 300 dollars seulement par mois. Il est très difficile pour eux d’obtenir un crédit personnel pour financer leur quotidien mais également, sortir de la pauvreté par ce manque d’accès à des aides bancaires.
Ces consommateurs mexicains, y compris ceux qui n’ont même pas de compte bancaire ou de preuve de revenus conséquents, peuvent désormais demander l’ouverture d’un compte d’épargne, faire des virements, ou de petits prêts personnels pour une durée maximum de 12 mois. Les garanties sont basées non pas sur les revenus mais sur les biens personnels que chacun possède. Une banque va ainsi demander une estimation des biens et saisir si nécessaire, en cas de non remboursement.
Sachant que près de 70% des marchandises sont vendues à crédit au Mexique, il est logique qu’une solution de crédit personnel soit proposée pour les plus démunis. Dans les 30 jours après le lancement de ce concept, il y a eu près de 160 000 nouveaux comptes d’épargne ouverts, avec un dépôt de 91 dollars en moyenne.
Pour les banques, c’est une solution efficace pour fidéliser de nouveaux clients qui auront probablement plus d’argent à dépenser plus tard. De plus, ce type d’opération permet à la banque de générer des revenus sur le court terme et ainsi, développer leur propre structure. Quant aux consommateurs, le crédit personnel devient accessible en apportant des garanties sous forme de biens matériels, ce qui pourrait probablement inspirer d’autres organismes financiers situés dans d’autres pays du monde.
En France également, il existe le micro crédit qui permet d’aider les personnes les plus démunis :