Qui sait si, grâce à la robotisation, nous n’aurons pas un jour tous notre chauffeur personnel ? Pour l’heure, gardons les pieds sur terre. La start-up Stanley Robotics nous promet malgré tout Stan, un robot voiturier. Vous vous demandez à quoi ressemble ce petit bijou ? Ça tombe bien, nous avons enquêté pour vous.
Stan, pour vous servir
Un robot voiturier : pour quoi faire ? En effet, avant même de lui donner un nom – en l’occurrence : Stan –, il faut pouvoir lui trouver une utilité. Cette dernière est toute bête. C’est l’optimisation du stationnement des voitures dans les parkings. Plein air, aérien ou souterrain : Stan n’a peur de rien, et il n’est pas près de rayer la carrosserie des voisins. Surtout, grâce à son intelligence artificielle, il évitera même aux plus gros 4×4 de grignoter deux voire trois places. Sans parler des petites citadines garées de travers par de mauvais conducteurs, de sorte que l’on peut à peine ouvrir sa portière ou sortir de la voiture d’à côté… Voici Stan au travail :
Stan est le fruit d’une dizaines d’années de recherches, de travaux, de tâtonnements, d’essais et de développements. Les résultats sont là : sur un parking, Stan parvient à garer 50 % de véhicules en plus que sans ses services. C’est un enjeu de taille pour désengorger nos agglomérations, où les places de parking sont chères – souvent dans tous les sens du terme. Cette efficacité remarquable a pu être observée en 2017 dans deux parkings de l’aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy. On n’a plus qu’à laisser son véhicule dans un box spécifique à l’entrée du parking, puis Stan s’occupe du reste. C’est ce dont nous avions parlé en juillet dernier.
Le projet Stanley Robotics
C’est en 2015 que tout a commencé pour Stanley Robotics. Cette start-up de la tech a vu le jour en France. Elle a dès le départ commencé à développer son super robot voiturier, tout en le baptisant « Stan ». À la manette depuis Paris, nous trouvons Aurélien Cord, Clément Boussard et Stéphane Evanno, un trio qui sait se creuser la tête pour trouver de bonnes idées. En tout, le personnel compte près de vingt-cinq salariés. On parle de nouveaux recrutements dans les prochains mois. Tout ça grâce à un concept bien trouvé :
Le but de l’entreprise est de faire vite pour profiter d’un effet de surprise et du bénéfice de l’antériorité. Il s’agit de conquérir le marché français dans un premier temps, puis le théâtre européen et mondial. Ce sont pour l’instant les aéroports qui se montrent les plus intéressés.
En mai 2017, 3,6 millions d’euros ont été levés par Stanley Robotics auprès d’Elaia Partners, Idinvest Partners et Ville de Demain. Si Stan tient ses promesses, les urbanistes et architectes du futur pourraient carrément concevoir des parkings faits pour lui et donc fermés au public. Les normes à respecter, notamment de sécurité et d’accessibilité, seraient infiniment moins nombreuses. Cela réduirait les coûts et faciliterait la vie des automobilistes !
- Site web : http://stanley-robotics.com
- Contact : [email protected]
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