Alimentaire

L’enjeu de la lutte contre les allergies à la cacahuète

Les analystes y vont tous de leur petit commentaire. Les allergies semblent de nos jours plus nombreuses que par le passé. Affaiblissement des organismes humains, pollution, manque d’activité, substances chimiques… ? Personne n’a, pour l’instant, le fin mot de l’histoire. Heureusement pour de nombreux allergiques, la France a été le berceau de DBV, une start-up qui a les allergies de type alimentaire dans le viseur.

Quelle attitude avoir face à ces allergies ?

La biotech souhaite relever au jour le jour les défis de santé de l’humanité. Dans ce vaste creuset, la start-up DBV Technologies s’intéresse tout particulièrement aux allergies dites « alimentaires ». Son désir est de développer des façons sûres et efficaces de combattre des allergies pouvant s’avérer spectaculaires… et même mortelles. Boursorama consacrait une courte vidéo à ce beau projet qui semble toujours promis à un avenir radieux :

À titre d’exemple, l’entreprise DBV Technologies a mis au point un patch conçu à Paris par un ingénieur et deux médecins pédiatres. Ce patch permet de traiter les allergies de cacahuète. C’est une invention particulièrement prometteuse pour les pays où les arachides sont consommées en abondance, à l’instar des États-Unis d’Amérique. En effet, outre-Atlantique, le beurre de de cacahuète est une spécialité nationale, si l’on peut dire…

Le système utilisé par le patch Viaskin Peanut consiste à éveiller les défenses immunitaires des patients allergiques. Comme il s’agit souvent d’enfants, il faut que le procédé soit sans danger pour la santé. Et tout semble indiquer que c’est le cas !

DBV : trois lettres, comme dans « USA »

Le « Viaskin Peanut », c’est-à-dire le traitement inventé par DBV Technologies pour soigner l’allergie à la cacahuète, intéresse grandement le public nord-américain. Il devrait donc être commercialisé aux États-Unis dans les environs de 2019. C’est dans ce but que la start-up a réussi à lever 140 millions d’euros, une somme colossale, en amont de l’annonce faite le vendredi 23 mars 2018. Ces investissements ont été trouvés grâce à la Banque publique d’investissement française et à différents fonds américains. Sur les six années qui viennent de s’écouler, l’entreprise aura par conséquent levé en tout et pour tout 525 millions. C’est énorme ! Il faut dire que la valeur du groupe en question est déjà estimée à plus d’un milliard d’euros. La société est cotée en bourse, via Euronext.

Mais reprenons les choses depuis le début. La start-up DBV Technologies est une société anonyme dirigée via un conseil d’administration. Celle-ci est née il y a une quinzaine d’années, en 2002 très précisément. Son siège social a été fixée à Montrouge, en Île-de-France, et elle a depuis un moment dépassé la barre des 100 salariés. C’est donc une grosse PME. Avec un capital social avoisinant les 2,5 millions, un nouveau siège a pu être ouvert à New York. Il faut encore y ajouter un centre de technologie à Bagneux, toujours dans le 92 !

Une équipe dynamique

Le président du conseil d’administration de DBV Technologies est aussi son directeur général. En l’occurrence, il s’agit du pédiatre Pierre-Henri Benhamou, dont voici une interview au micro de France Info au sujet du dépistage des allergies aux protéines du lait de vache :

Ses principaux bras droits au sein de la direction de ce jeune groupe dynamique sont Laurent Martin et David Schilansky. La conquête du marché nord-américain est, à court comme à long terme, une excellente nouvelle pour la longévité de l’entreprise. Nul doute qu’elle nous gratifiera encore de plusieurs belles inventions dans les années à venir !

Source :

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