A la fin de l’année 2020, Airbus va tester de nouveaux capteurs olfactifs installer sur ses avions. Au départ, l’objectif était de déclencher une alarme au contact d’une molécule comme une substance explosive ou chimique par exemple. Mais cette innovation pourrait être également utile pour détecter les virus et donc, s’adapterait parfaitement à l’épidémie de Covid-19.
Les avions renifleurs
Les avions renifleurs ne sont pas nouveaux. En effet, il y a déjà 45 ans, certains hommes d’Etat s’étaient insurgés contre les avions capables de détecter les gisements de pétrole dans le sol. Or, le système avait été abandonné. Il est remis au goût du jour par Airbus qui souhaitait au départ être en mesure de détecter des menaces chimiques grâce à un nez électronique.
Ces capteurs olfactifs ont été conçus par l’entreprise californienne Koniku. L’innovation est en train de s’adapter aux nouvelles exigences liées notamment à la lutte contre le Coronavirus. En effet, l’idée est exactement la même que celle des chiens renifleurs. La technologie permet de détecter de manière olfactive la présence de produits chimiques ou celle d’un virus comme le Covid-19 !
Une solution innovante
La solution proposée à Airbus par Koniku repose sur l’aspiration de l’air ambiant. Ensuite, les molécules contenues dans l’air sont analysées grâce à système basé sur des neurones vivants. Ces derniers sont intégrés à des puces et permettent d’alimenter des récepteurs olfactifs particulièrement sensibles. Ainsi, il semble d’après les premiers tests que le système soit extrêmement efficace.
Airbus avait l’intention de tester ce système avant la fin de l’année, et le projet est plus que jamais d’actualité. Car ce procédé pourrait permettre aux voyageurs de prendre l’avion en toute sécurité. C’est un système innovant qui tombe à point nommé… C’est un procédé qui pourrait même permettre de limiter les problématiques liées à la distanciation sociale dans les avions… A suivre !
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