Dévoilant des programmes spatiaux ambitieux, la Chine poursuit son ascension en explorations spatiales avec une série de nouvelles missions qui affirment son désir de se positionner à l’avant-garde de la recherche en astronomie
Une semaine décisive pour la Chine et l’exploration spatiale
Alors que les actualités sur l’exploration spatiale chinoise se multiplient, il s’avère que cette semaine a été particulièrement chargée avec différentes missions simultanées, allant de l’échange d’équipage de la Station spatiale chinoise à un voyage dédié à la collecte d’échantillons sur la face cachée de la Lune. Cela démontre le dynamisme et les ambitions de la Chine dans le domaine spatial.
Missions spatiales soutenues par l’Académie chinoise des sciences
L’Académie chinoise des sciences (CAS) dévoile son soutien à une variété de missions ayant pour but d’aider l’avancement de son programme ambitieux en sciences spatiales. Comme le révèle le site internet « Space News », ces missions couvrent un large éventail de domaines allant de l’astrophysique à l’étude de la Lune en passant par l’exploration des exoplanètes et le domaine de l’héliophysique. L’objectif final, bien exprimé par Wang Chi, directeur du Centre national des sciences spatiales (NSSC), est de placer la Chine à l’avant-garde de la recherche astronomique et de l’exploration spatiale.
Faisons connaissance avec les nouvelles missions spatiales chinoises
Parmi les missions retenues, on compte notamment la DSL (Discovering the Sky at the Longest Wavelength), l’eXTP (Enhanced X-ray Timing and Polarimetry) et l’ExoEarth Survey, qui sont toutes dédiées à la découverte de nouvelles terres potentielles. De plus, une mission sera lancée pour observer les pôles du Soleil tandis que la mission Taiji se concentrera sur la détection des ondes gravitationnelles à l’aide de trois satellites.
S’agit-il d’une rupture avec les programmes d’exploration précédents ?
Il convient de noter que ces missions ne sont pas les mêmes que celles des programmes d’exploration planétaire et lunaire de l’Administration spatiale nationale chinoise, plus connus sous les noms de Tianwen et de Chang’e. Pour faire la différence, prenons l’exemple de la mission eXTP qui sera un observatoire en rayons X pour détecter les ondes gravitationnelles et les sources de neutrinos, tout en effectuant des observations dans des conditions extrêmes de densité de la matière, de gravité et de magnétisme.
Viser les étoiles : la chasse aux exoplanètes est-elle ouverte ?
Parmi les projets les plus intrigants, la mission DSL captera les signaux d’ondes faibles et ultra-longues de l’Univers à l’aide d’un réseau de 10 petits satellites en orbite lunaire. De son côté, la mission ExoEarth Survey, surnommée « Earth 2.0 », utilisera plusieurs techniques pour localiser les exoplanètes telluriques ainsi que les planètes errantes.
Et pour ce qui est du futur ?
Alors que certaines propositions sur des sciences planétaires et de la Terre liées à ces missions n’ont pas été sélectionnées dans le cadre de ce programme, elles pourraient faire leur entrée plus tard. Une mission pour explorer Vénus, par exemple, reste une préoccupation majeure pour la communauté scientifique chinoise spécialisée dans la planétologie. Cela étant dit, relèvera-t-on bientôt un nouvel exploit de la Chine dans l’exploration spatiale ?