Depuis plusieurs années, le secteur de la santé en France est confronté à un manque de professionnels qualifiés, accentué par la crise du Covid-19. Ce phénomène touche tous les profils, indépendamment de leur niveau de diplôme. Pourtant, certaines spécialités offrent des rémunérations attractives, à condition de choisir judicieusement et de ne pas être découragé par la durée des études.

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Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Selon une étude de l’Observatoire des inégalités, les médecins et les dentistes dominent la hiérarchie des revenus parmi les professions indépendantes. Les 10 % les mieux rémunérés parmi eux gagnent au moins 19 660 euros par mois.

Le métier de dentiste est particulièrement en tension, notamment dans les zones rurales qualifiées de déserts médicaux. Cette rareté sur le marché de l’emploi explique en partie les niveaux de salaire élevés.

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La pénurie et ses conséquences

Le numerus clausus, qui limite le nombre d’étudiants en odontologie, a été révisé à la baisse, aggravant la pénurie de dentistes. De nombreux départs à la retraite viennent également compliquer la situation.

Par ailleurs, la profession souffre d’une image négative, celle d' »arracheur de dents », ce qui décourage certains candidats potentiels. Les profils bienveillants et empathiques sont donc particulièrement recherchés.

💼 Métier Résumé
🦷 Dentiste Rareté sur le marché, surtout en zones rurales
📉 Pénurie Aggravée par les départs à la retraite et le numerus clausus
💰 Salaire Jusqu’à 15 000 euros nets par mois pour les orthodontistes

Rémunérations élevées

Les dentistes peuvent percevoir des salaires élevés, qu’ils soient salariés ou en libéral. Un dentiste débutant en libéral peut toucher entre 5 000 et 7 000 euros nets par mois.

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Les spécialisations comme la dentisterie pédiatrique ou l’endodontie permettent des revenus encore plus importants. Un implantologue gagne en moyenne 10 000 euros nets par mois, tandis qu’un orthodontiste peut atteindre jusqu’à 15 000 euros.

Les niveaux de salaire élevés poussent de nombreux étudiants à contourner le numerus clausus français. Ils choisissent de se former dans des universités européennes moins sélectives.

  • France : pénurie de soignants
  • Dentistes : revenus élevés
  • Numerus clausus : contourné à l’étranger

Une fois diplômés, ces dentistes formés à l’étranger n’ont qu’à s’inscrire à l’Ordre national des chirurgiens-dentistes pour exercer en France. En 2022, 45 % des nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre ont été formés à l’étranger.

Face à cette situation, quel avenir pour les jeunes aspirants dentistes en France ?

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Lynda, journaliste passionnée par l'entrepreneuriat et les nouveaux business, est diplômée de Paris-Sorbonne et formée en Search Marketing. Alliant écriture et optimisation SEO, elle explore les modèles d'affaires émergents et les opportunités du marché. Contact : [email protected].

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